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LE DÉCROCHAGE SCOLAIRE CONDUIT À PLUSIEURS VICES DONT LA CRIMINALITÉ

LE DÉCROCHAGE SCOLAIRE CONDUIT À PLUSIEURS VICES DONT LA CRIMINALITÉ
Depuis quelques mois l'on constate des crimes à répétition sur l'étendue du territoire national. Les auteurs sont pour le plus grand nombre des jeunes qui visiblement( ont décidé de se détourner du chemin de l'école pour s'adonner à des actes qui assombrissent le tableau Gabon

Au Gabon, le décrochage scolaire est un fait de société qui ne cesse de prendre de l'empleur. À coté de cela, s'ajoute le nombre répétitif des crimes commis par des jeunes qui pour la plupart seraient encore sur les bancs de l'école. Des crimes crapuleux qui causent la psychose dans la société avec le sentiment de ne plus être en sécurité nulle part. Plus une semaine ne passe sans entendre qu'un meurtre a été commis dans la capital ou à l'intérieur du pays. D'aucuns peuvent se poser la question de savoir à qui incombe la responsabilité du fait que ces jeunes choisissent le chemin de la délinquance?


Le décrochage scolaire, mère de tous les vices
Plusieurs facteurs peuvent être à l'origine du décrochage scolaire. Ils peuvent être d'ordre familial, social ou financier. Plusieurs enfants peuvent être  contraints d'abandonner le chemin de l'école parce que, le parent qui le soutenait est soit décédé ou a perdu son emploi qui lui permettait de répondre présent pour ses besoins scolaires. Il y a également le cas où l'enfant lui même décide d'être un absentéiste notoire dont la conséquence ne peut être que l'expulsion de l'établissement dans lequel il est inscrit. Des situations qui poussent les enfants à fréquenter la rue qui, malheureusement n'a pas une bonne influence sur eux et les poussent à commetre des vices qui ne font rien pour améliorer leurs vies. Conséquences, ils s'adonnent à la consommation de drogues, de l'alcool, aux grosesses précoses et à commettre des vols et des viols pouvant aller jusqu'aux crimes. Le cas d’Okondja dans le Haut-Ogooué où une femme a perdu la vie suite à un empoisonnement commis par sa fille de 14 ans le 13 juin dernier car, selon l' adolescente cette dernière la contrôlait trop. Des situations qui laissent la société désolée car la question est qu'est ce qui peut bien passer par la tête de ces jeunes pour commettre des actes aussi ignobles?  Le ministère des affaires sociales ne ferait-il mieux de mettre en place une unité de psychologues afin d'essayer de comprendre l'état phycologique de ces jeunes? Il est encore temps de réagir face à la situation afin de ne pas faire arborer au Gabon le visage d'un pays où la criminalité est une affaire de jeunes

Par Jeromiale ANGUE

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