Les femmes se veulent plus actives dans le processus ITIE en faisant entendre leurs voix et partager leurs expériences afin de susciter de l'intérêt sur la gouvernance des ressources naturelles au niveau du Gabon. Le siège de l'ITIE à Batteries IV, à Libreville, a reçu des femmes réunies en association pour qu'ensemble elles examinent de façon collégiale comment obtenir un écho favorable à leurs revendications et faire partie intégrante de cet organisme. Pour la présidente de l'ITIE genre, la sensibilisation à elle seule ne suffit pas. Il faut également organiser des formations spécifiques pour que les femmes deviennent des membres à part entière des organismes de ce type. Il faut mener des études pour évaluer le taux de participation des femmes et mesurer l'impact que provoque la femme au sein d'une organisation. 

L’ITIE a été lancée en 2002

Pour espérer une égalité des chances dans la société, il est important de penser à promouvoir l'équité qui peut favoriser la présence des femmes dans le secteur extractif et dans la prise de décision. Ce qui peut aider à valoriser les activités menées par l'ITIE Gabon. Étant une norme internationale, l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) a pour but d’améliorer la transparence dans la gestion des revenus tirés de l’extraction des ressources minières, gazières et pétrolières. L’ITIE a été lancée en 2002, par Tony Blair,  le Premier ministre Britannique au cours du sommet mondial sur le développement durable à Johannesburg, en Afrique du Sud. Elle est guidée par la conviction selon laquelle il n'y a que les citoyens d'un pays qui peuvent établir des normes en ce qui concerne la répartition de leurs ressources naturelles.

 

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