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UNE GRÈVE SAUVAGE AU MINISTÈRE DES TRANSPORTS ?

UNE GRÈVE SAUVAGE AU MINISTÈRE DES TRANSPORTS ?
Des agents du ministère des Transports affectés à la direction générale des transports terrestres et se réclamant du Syndicat des agents du ministère des transports et de l'aviation civile (SAMTAC), sont entrés en grève à Libreville, le 17 juillet 2024.

La grève d’une partie des agents du ministère des Transports, précisément des agents relevant de la direction générale des transports terrestres et adhérents du SAMTAC est-elle sauvage ? En tous cas c’est ce qui apparaît au regard des deux faces du ministère des Transports. 

Au niveau des services centraux, tout le monde travaille. A la direction centrale des ressources humaines, tout baigne dans l’huile. Les usagers sont nombreux. Tous les agents sont à leurs postes et vaquent consciencieusement à leurs occupations. Aucun mouvement d'humeur n'est signalé. Le climat est apaisant. L’ambiance est bonne enfant. Tout se passe normalement. Quelques mètres plus loin, au sein du même ministère, à la direction générale des transports terrestres. Il n’y a pas un chat. La porte d’entrée au bureau est fermée à l’aide par une grosse chaîne et un cadenas. Les grévistes se réclament du Syndicat des agents du ministère des transports et de l'aviation civile (SAMTAC), et revendiquent le non paiement de la prime du quatrième trimestre comme motif de grève. Ils immobilisent les activités de leurs services en se réclamant d’un syndicat qui trouve leur attitude cavalière.  

Ils revendiquent la prime du quatrième trimestre de l'année 2023

'' Je suis le président du Syndicat des agents du ministère des transports et de l'aviation civile, le SAMTAC. Le constat qui est fait aujourd'hui est que nos camarades sont en grève aujourd'hui depuis ce matin et nous qui sommes ce syndicat qui avions des adhérents dans tout le secteur transports nous n'avons nullement été associés. Il est question ici de répondre à l'appel de Monsieur le ministre qui a également tenté depuis le matin de les ramener sur la table des négociations. Ce que j'ai pu constater ce matin, est que les grévistes revendiquent la prime du quatrième trimestre de l'année 2023. Si cela s'avère fondé, il faut qu'on trouve un cadre idéal pour discuter au lieu de paralyser la maison ''

a précisé Michel N'Nang Metogho.

Les agents grévistes souhaitent arrivent à la table de négociation avec les  autorités du ministère des Transports car selon eux, leur revendication n'est pas farfelue. Elle est légitime. 

Par Pamphile EBO

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