À Nzeng-Ayong dans le sixième arrondissement de la Commune de Libreville, deux gabonais suspectés de trafic de produit stupéfiant, notamment du chanvre indien, ont été interpellés le 13 mars dernier, au quartier Dragage, avec en leur possession 205 kg de chanvre indien, soit 17 ballots.

Les faits:

C'est à la faveur d'une opération initiée par les OPJ de l' Oclad, que le butin a été saisi, estimé à une valeur de plus de 8 millions de francs CFA. Installés au sein du domicile en location d'une dame actuellement en formation, A.O.O et U.M, auraient transformé ledit domicile en entrepôt de vente et de distribution du produit au point qu'ils écoulaient leur produit jusqu'au Nigéria. Selon le quotidien l’Union, les agents de l'Oclad auraient été informés de cette activité illégale par des indics. Les occupants du domicile payaient d'ailleurs normalement le loyer de la maison. 

Le jour de l'interpellation, les OPJ vont donc tomber sur le butin et mettre la main sur les deux individus qui seraient d'ailleurs connus de leurs services. Mais deux autres auraient réussi à échapper aux agents. Au cours de leurs différentes auditions, les deux individus interpellés vont alors affirmer ne pas être les propriétaires de la marchandise saisie et qu'elle appartiendrait plutôt aux véritables locataires de la maison. 

C'est donc sans grande surprise que le magistrat instructeur va prendre la décision de remettre en liberté provisoire les deux "trafiquants" pour faute de preuves. Une décision qui pourrait également susciter quelques interrogations, d'autant plus que la présence de ces deux individus interpellés avait été signalée à maintes fois au domicile où se passaient les transactions. Que faisaient-ils donc là ? Qui sont les deux véritables locataires de la maison qui seraient en fuite ?

Des questions sans réponses pour l'instant, mais qui devraient interpeller les autorités compétentes car se sont 205 kg de chanvre indien saisis mais dont les propriétaires ne seraient pas connus à ce jour.

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