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SÉCURITÉ DES PASSAGERS DANS LES EAUX INTÉRIEURES : LES EXPERTS D'AFRIQUE CENTRALE À LIBREILLE

SÉCURITÉ DES PASSAGERS DANS LES EAUX INTÉRIEURES : LES EXPERTS D'AFRIQUE CENTRALE À LIBREILLE
Les experts du secteur maritime de l'Afrique Centrale se réunissent à Libreville depuis le 17 juillet 2024, pour réfléchir sur les mécanismes à mettre en place pour assurer la sécurité des passagers maritimes afin d'éviter la répétition des accidents en mer.

Le secteur maritime au Gabon rencontre plusieurs difficultés en terme de sécurité des passagers. C'est donc pour tenter de pallier ce manquement que le Gabon organise depuis le 17 juillet 2024, un atelier régional sur la sécurité des voies navigables intérieures et des transporteurs de passagers en Afrique de l’Ouest et du Centre. Pour mener à bien cette assise, le pays a décidé de s'entourer de l’Organisation Maritime Internationale (OMI), de l’Organisation Maritime pour l’Afrique de l’Ouest et du centre (Omaoc), de la Fédération Internationale de Sauvetage Maritime (FISM), de l’Union Africaine (UA) et de la Banque Africaine de Développement (BAD). Durant cette rencontre, il s'agira pour le Gabon de trouver des stratégies permettant aux voyageurs de naviguer en toute sécurité dans les eaux nationales.

Réagir pour éviter de nouvelles catastrophes

Les naufrages étant des accidents fréquents sur le continent avec à la clé de grosses pertes en vies humaines, comme le souligne  Franklin Mulunda Makunga, Directeur Juridique des Lignes maritimes congolaises de Kinshasa

Il ne se passe pas un seul mois sans que la RDC ne puisse déplorer les cauchemars qui se traduisent par les morts en cascade. Le Gabon n'est pas épargné par la situation car le 9 mars 2023, le bateau Esther miracle, un navire d'une compagnie gabonaise avec à son bord 124 personnes a chaviré en pleine nuit causant le décès de 30 personnes et la disparition de sept autres.
Devant de telles situations, il est important que les autorités maritimes des pays africains se questionnent sur les mécanismes à mettre en place pour en diminuer les fréquences. Les naufrages des embarcations des migrants sont réguliers, mais il y en qui se produisent pour des voyages à bord des bateaux de compagnies de transport reconnues par les États de ces pays.
Il ne reste plus qu'à espérer que les expériences de chaque pays feront en sorte que des solutions soient trouvées, afin que les accidents en mer diminuent, voire s'arrêtent complètement. Et en cas d'accident, déployer rapidement les équipes de secours car certains décès peuvent être évités. Ce qui fera en sorte que moins de familles sont endeuillées.   

 

Par Jeromiale ANGUE

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