Une fois n’est pas coutume. L’entrée du ministère de la Fonction publique est bruyante. Bruits de tôles, chants, éclats de voix. Pour réclamer des postes budgétaires, les enseignants de la 28ème promotion de l'École Normale Supérieure (ENS) et de la 49ème Promotion de l'École Normale Supérieure d'Enseignement Technique (ENSET), font un sit-in devant le ministère de la Fonction publique. Ils jugent les dirigeants du ministère de l’Education nationale responsables du blocage de leur situation administrative. Ce manque d’empressement des autorités les a poussé à battre le pavé. 

'' Nous sommes inquiets d'autant plus qu' il n'y a pas longtemps madame la Ministre a publié un communiqué déroulant la rentrée administrative qui commence à partir d'Août jusqu’en Septembre. Nos situations administratives jusqu'à ce jour n’avancent toujours pas ''

a déclaré un enseignant stagiaire.

Pour obtenir gain de cause, un collectif d'enseignants a décidé de lancer un mouvement d'humeur afin de revendiquer deux points cruciaux: Une mise en solde équivalente à celle des promotions précédentes et  des affectations justes et équitables. Le Collectif des enseignants de la 28ème et de la 49ème promotion de l'ENS et de l'ENSET appelle le ministère de l'Éducation nationale à prendre leurs dossiers à bras-le-corps. 

A la direction centrale des ressources humaines du ministère de l'Education nationale, Arnaud Loïc Mouketou explique que  les étudiants en colère sont ceux qui ont redoublé les classes.  Ceux qui ont réalisé un parcours sans faute sont entrés en activté depuis 2022 et ils touchent leurs salaires depuis deux ans. Il leur demande de prendre leur mal en patience. 

 

Les choses sont en train de se faire au fur et à mesure ''.

Ce sont au total près de 3000 postes budgétaires qui ont été octroyés au secteur éducation. Les efforts consentis par le gouvernement en vue d'améliorer la condition de l'enseignant

 

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