Les images font froid dans le dos. Le choc est violent. L’impact fatal. Le bilan provisoire  de l’accident de circulation qui s’est déroulé au PK22, le 22 juillet 2024, a plongé les familles des victimes dans la consternation. 3 morts, plusieurs blessées et des dégâts matériels importants, la Zone économique spéciale de Nkok devient coutumière des drames. Dans la commune de Ntoum, la population est sous le choc. '' On a perdu trois personnes ici. On était là au bar en même temps quand un véhicule roulant à vive allure est arrivé. Et en même temps, il y avait une voiture qui sortait de cette voie secondaire. En esquivant la voiture, le taxi-bus a plongé dans le bas-côté” raconte un témoin à TV PLUS AFRIQUE.

 

“On était là au bar jusqu'à ce que le taxi-bus soit rentré et a fait tous ces dégâts. Et il y a eu des morts. Il y avait des gens dans le taxi-bus. Vraiment cela nous a mis en état de choc. Je n'ai pas bien dormi. En plus des trois morts, il y a plusieurs personnes qu'on amenées à l’hôpital. Il y en a deux qui avaient les yeux sortis de leurs orbites. J’ai vu une dame qui est morte sur le champ. Et le cerveau était dehors. C'est terrifiant. Vraiment, c’est la première fois de ma vie que quelqu'un meurt comme ça assez violemment devant moi'', a déploré une riveraine.

 

Selon les témoins, il était quasiment 18 heures ce lundi 22 juillet quand le chauffeur, un ressortissant indien à bord  d’un pick-up roulant à vive allure perd le contrôle de son véhicule. '' Il était en vitesse. Il était sorti au niveau de l’entrée d'Olam. C'est l'Indien qui a causé l'accident. Il sortait de la première guérite. Comme il fait partie des gens qui sont souvent pressés, le pire est arrivé. On ne sait pas là où il voulait aller aussi vite. L’Indien voulait se faufiler et le taxi-bus en question venait derrière lui. Quand le pick-up a ralenti, le taxi-bus a continué à rouler à vive allure. C'est comme ça qu'il y a eu le choc comme vous voyez là '', a témoigné un autre témoin du drame au micro de TV PLUS AFRIQUE. 

Les habitants riverains de la zone du drame demandent aux autorités d’installer des dos d'âne. Les auteurs de cet accident ont été appréhendés. 

 

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