Un diplôme d'études supérieures a plusieurs avantages dans le monde du travail. Il donne accès à des évolutions professionnelles plus rapides et à des postes de responsabilités. De nombreuses offres d'emploi demandent d’être formé dans un secteur donné pour pouvoir y postuler. Malheureusement, les étudiants gabonais qui poursuivent leurs études supérieures au Gabon sont handicapés sur le marché du travail qui est très évolutif. Ils sont pour la plupart formés dans le secteur tertiaire. Or de nos jours, les perspectives d’emploi dans le secteur tertiaire sont sombres.  C’est le chômage assuré. L'embellie actuelle du secteur industriel fait le bonheur des nouveaux diplômés. C’est pourquoi le ministre Hervé Ndoume Essingone, demande aux responsables d’établissements supérieurs privés de rectifier le tir. Car sur les 22308 admis au baccalauréat session 2024, les établissements privés reconnus par l'État devraient en moyenne accueillir 6000 nouveaux bacheliers.

'' Nous avons attiré leur attention sur la nécessité de faire évoluer leurs programmes qui sont essentiellement aujourd'hui axés sur le tertiaire. Alors que les perspectives d'emploi dans le tertiaire connaissent quelques difficultés. On souhaite qu'à l'exemple de ce qui commence à se faire dans l'enseignement supérieur public que les établissements privés développent également des programmes de formation dans le secteur industriel et dans le secteur de l'environnement ''

a précisé le ministre Hervé Ndoume Essingone. 

Se former dans le secteur industriel ou environnemental est une option payante

Dans un contexte assez compliqué pour les jeunes diplômés, ceux qui disposent des compétences dans le secteur industriel et environnemental ont de réelles chances de trouver un emploi. Se former dans le secteur industriel ou environnemental est une option payante, explique une source proche du dossier.

Les orientations du membre de tutelle ont été bien accueillies par les responsables des établissements privés d’enseignement supérieur.

“ Le Ministre a surtout invité les établissements d'enseignement privé à se mettre surtout au service des étudiants. Ce sont des recommandations qui méritent notre attention. Elles ont été données par les plus hautes autorités ''

a affirmé le responsable d’un établissement supérieur privé. 

Le Ministre de l’Enseignement Supérieur a enfin souligné que l'année académique 2024-2025 commencera en septembre, et que la préparation doit commencer dès maintenant. Il a insisté sur le fait que les chefs d'établissements privés doivent d'abord tenir compte du profil des bacheliers de cette année. Cela implique de proposer des formations qui soient en adéquation avec leur parcours secondaire et qui leur permette, par la suite, de développer un bon profil pour le monde du travail.

 

 

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