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LUTTE CONTRE L'INSALUBRITÉ : DES AMENDES POUR CEUX QUI NE RESPECTENT RIEN

LUTTE CONTRE L'INSALUBRITÉ : DES AMENDES POUR  CEUX QUI NE RESPECTENT RIEN
Après la remise de matériel aux délégués spéciaux, le 5 août 2024, le Président de la transition Brice Clotaire Oligui Nguema, exige qu'une amende soit infligée à ceux qui ne respectent pas les heures de dépôt des ordures.

Malgré les heures instaurées pour le dépôt et le ramassage des ordures dans le Grand Libreville, et l’abnégation des éboueurs, le phénomène d'insalubrité persiste toujours dans le pays.

Le Président de la transition engagé à œuvrer sans réserve à la restauration de la dignité des Gabonais et des institutions veut lutter contre efficacement contre le fléau de l’insalubrité. C’est ainsi qu’il a procédé à la remise du matériel d’entretien au Délégué Spécial de la ville de Libreville,Jude Ibrahim Rapontchombo,  en présence des Délégués Spéciaux des villes de Port-Gentil, de Franceville et d’Oyem.

Ce don, constitué de 6 000 bacs à ordures d’une capacité comprise entre 360 et 660 litres, d’une trentaine de camions-bennes, sera premièrement distribué dans les quatre grandes localités à savoir Libreville, Port-Gentil, Oyem et Franceville et par la suite sur l’ensemble du territoire national.

Après avoir remis le matériel, le Président de la transition lors de sa prise de parole comme un bon père a donné des instructions aux Délégués Spéciaux tout en invitant les jeunes à s’impliquer afin d’atteindre ensemble les objectifs de salubrité et de développement. Il a d'ailleurs invité les Délégués à réfléchir sur les amendes à infliger à ceux et celles qui ne respectent toujours pas les horaires de dépôt des ordures.
Cette amende s'appliquera également aux citoyens qui continuent de jeter les ordures dans la rue. 

Rappelons qu'en 2019, la production journalière moyenne de déchets était estimée à 388 tonnes.

Ce chiffre aurait doublé en 2021 puisque Libreville produit désormais chaque jour près de 600 tonnes de déchets. Une production qui a d'ailleurs entraîné la saturation de la décharge de Mindoubé, constituant ainsi un véritable danger pour l'environnement et pour la santé des populations.

Par Jeromiale ANGUE

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