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RÉAPPROVISIONNEMENT EN ANTIRÉTROVIRAUX : LE GOUVERNEMENT CHANGE DE CAP

RÉAPPROVISIONNEMENT EN ANTIRÉTROVIRAUX : LE GOUVERNEMENT CHANGE DE CAP
Le Gabon traverse une fois encore, une rupture d'antirétroviraux . Trouver des solutions pérennes pour le réapprovisionnement optimal des ARV voici l'objet de la récente rencontre entre entre le Premier ministre et la représentante de l'ONU SIDA au Gabon.

Aux côtés du ministre gabonais de la santé et des Affaires sociales, le Dr Guy-Patrick Obiang Ndong et le représentant résident de l'OMS au Gabon le Dr Magaran Monzon Bagayoko, le  Directeur pays de l’Organisation des Nations-Unies pour le Sida Dr. Françoise Ndayishimiye s'est entretenu le jeudi 4 août avec le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda.  Se penchant sur les pistes de solutions viables afin d'éviter une nouvelle rupture d'antirétroviraux.

Occasion pour évoquer ensemble les actions entreprises par l’ONUSIDA au Gabon qui ne demande qu'à être davantage soutenu.

“Nous avons discuté des relations bilatérales dans tous les domaines, notamment sur le plan sanitaire. Nous sommes venus faire un plaidoyer en rapport avec la rupture de stock d’ARV”.

Vers la mise en place de nouvelles solutions de ravitaillement

 

Pour un meilleur approvisionnement Rose Christiane Ossouka Raponda et le DR Françoise Ndayishimiye ont donc optées pour la plateforme internationale d’achat «wambo», une plateforme en ligne développée par le Secrétariat du Fonds mondial de lutte contre le Sida pour aider les pays à se procurer des produits de santé en leur permettant de rechercher, comparer et acheter des produits de qualité assurée.

“Nous avons expliqué les actions que nous sommes en train de mener […], pour rentrer dans un système international, qui permettra au Gabon de gagner doublement en termes de coût et de sécurité”.

Pourquoi ce nouveau fournisseur ?

 

Selon l'ONU SIDA ce changement de fournisseurs est dû à la lenteur observée auprès de la chaîne d’approvisionnement et de gestion des intrants en particulier des antirétroviraux, et l’insuffisance des fonds au moment opportun.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS),indique tout de même que  "toute interruption du traitement peut entraîner des complications comme une résistance aux médicaments".

S'il est pour le moment difficile de mesurer l'impact de la pénurie d'ARV au Gabon.

Notons que ces cinq dernières années ont été marquées de plusieurs grandes avancées au Gabon.

Tout d’abord, à la politique de gratuité des tests de dépistage et des antirétroviraux (ARV) pour toutes les lignes thérapeutiques adoptée depuis 2005, s’est ajoutée l’adoption de la politique « Tester et traiter », la décentralisation des services de prise en charge et la prise en charge totale de la femme enceinte séropositive.

Par MILEBOU IBINGA Marie Charlotte Nice

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