Les automobilistes qui empruntent la route d’Owendo entre le Carrefour Acaé et le Pont Nomba, savent qu'emprunter un rétrécissement de la chaussée peut être compliqué, même avec une petite voiture.

La réhabilitation du tronçon Carrefour Acaé - Pont Nomba, dans la commune d’Owendo, suscite la colère de certaines populations.  Le resserrement de la bande de circulation est devenu source d’ennuis pour les automobilistes et les camionneurs mais aussi pour les motocyclistes. Au banc des accusés, l’entreprise chargée du projet de réhabilitation du Carrefour Acaé du côté de l’entrée de Soduco. En attendant, la colère enfle parmi les taximen qui utilisent régulièrement cette voie.

 

 

Conçu pour être la vitrine de la commune d’Owendo, avec des mâts de lumière, des aménagements particuliers surtout paysagers et en béton, le Carrefour Acaé dont les travaux de réhabilitation sont en cours du côté du quartier Razel, suscite inquiétude et amertume chez les Gabonais.  Le rétrécissement de la route n’est pas du goût de ces populations qui s’expliquent difficilement une telle réduction des dimensions, comparée à la voie initiale. Depuis que les travaux s’effectuent sur l’autre bord de la chaussée, cela devient très difficile pour que deux camions se croisent, l'un devant céder la priorité à l'autre pour éviter l’irréparable. Aux heures de pointe, taximan et usagers râlent. 

«Il est 19 heures et on n’avance pas. C’est désagréable de voir la route complètement réduite. Non seulement les travaux vont à pas de caméléon, mais pire, la route est rétrécie. Comment comprendre qu’une voie express se retrouve comme une route de quartier »

peste un taximan.

« Il faut revoir ce contrat. Et je me demande s’il y a des ingénieurs de route ici. On rétrécit par ci, on rétrécit par-là, sur une voie express»

s’insurge le passager d’un taximan dont le véhicule n’avance pas.

« Nous n’avons pas besoin d'ornement mais nous voulons une circulation rapide»

réagit un automobiliste. 

Une colère qui enfle également chez ce taximan qui parle de sabotage. «La route est tellement étroite qu’il est difficile d’y circuler, surtout avec les camions et les motos. La route est très étroite, comparée à la route initiale. Avec le marquage au sol, appliqué à l’étroitesse, les risques d’accidents sont nombreux», martèle un autre taximan.

 

Ils devraient s’inspirer du tronçon Rond Point Aéroport De Libreville - Rond Point Cité des Ailes, où durant l’ancien régime l’entreprise chargée d’exécuter les travaux avait placé des séparateurs en béton adhérent et coulés sur place et solidarisés avec la chaussée. Ces séparateurs en béton rendent la circulation rapide et fluide. 

Ce resserrement de la chaussée impacte considérablement le respect des distances de sécurité. Certains camions peuvent abîmer la carrosserie des autres véhicules. Les populations attendent que l’entreprise incriminée rectifie le tir. 

 

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