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L'AGASA IMPOSE AUX FUMEURS DE POISSONS DE SE METTRE AUX NORMES

L'AGASA  IMPOSE AUX FUMEURS DE POISSONS DE SE METTRE AUX NORMES
Afin de renforcer les conditions sanitaires et d’hygiène du fumage pour minimiser les risques pour la santé, l'AGASA a mené une enquête de contrôle qui a conduit à la fermeture de 8 sites.

L’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) continue dans sa mission qui est de prévenir, détecter et gérer les risques sanitaires et nutritionnels présents dans les aliments en vue de mettre sur le marché des denrées alimentaires saines, sûres, salubres et nutritives.
C'est dans cet élan que les brigades d’inspection de l’AGASA ont mené une vaste opération de contrôle auprès des acteurs exerçant dans l’un des plus grands sites de transformation artisanale de sardines fumées de la capitale, situé à Ozoungué dans le 5e arrondissement.

Une enquête qui a porté des fruits puisque l’opération de routine a conduit à la fermeture de 8 sites.

L'AGASA a indiqué que les différents sites ont été fermés, car les acteurs exerçaient dans un environnement insalubre et avec des grillages endommagés et rouillés, ce qui présente des risques aggravés pour la santé des consommateurs.

 

Une activité économique qui nécessite d'être aux normes 

En Afrique en général et au Gabon en particulier, la pêche est une activité économique importante puisqu’elle génère des emplois pour des centaines de personnes (pêcheurs, transformateurs et mareyeurs). La transformation des produits de pêche est essentiellement artisanale.

Cependant, manipuler de façon artisanale un produit aussi sensible que le poisson pourrait poser de graves problèmes d’hygiène. Le poisson subit souvent une contamination microbienne et/ou une infestation par des insectes pendant la transformation, le stockage et la mise sur le marché. Or, de plus en plus, l’accent est mis sur la qualité des produits alimentaires en raison des risques encourus par les populations au cours de ces deux dernières décennies.

Les opérateurs économiques sanctionnés doivent donc se mettre aux normes afin de livrer sur le marché du poisson propre à la consommation. 

Espérons que cette nouvelle initiative, qui consiste à analyser l’activité de fumage du poisson, se fera également en province et permettra à long terme de contribuer à l’amélioration de la qualité du produit fini et de mieux répondre aux attentes des consommateurs. 

Par Jeromiale ANGUE

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