L’ouverture de l’Assemblée Constituante qui a capté l’attention des Gabonais aujourd’hui est un nouveau pas en avant franchi dans le cadre du processus de réhabilitation des institutions. Le point fort d’une conciliation est de pouvoir en sortir avec un consensus qui puisse convenir aux deux parties. Les intérêts de chacun ne s’excluent pas, mais doivent au contraire converger, ou en tout cas essayer. Les parties doivent donc être prêtes à trouver des solutions intermédiaires qui satisfont les intérêts de chacune d’elles. 

« L’esprit de conciliation et d’accord doit guider le déroulement de nos travaux. Le salut de la République ne nous permet pas un échec. Soyons dignes de la confiance placée en nous et que les attentes du peuple nous encouragent à bien faire notre travail »

a indiqué le Président de l’Assemblée Constituante, Jean-François Ndongou au cours du discours qu’il a prononcé à l'ouverture de l'Assemblée Constituante.  

 

L’objectif premier de cette rencontre qui se tiendra sur dix jours, a-t-il poursuivi, est d’apporter une contribution à l’édification de la nouvelle République attendue par l’ensemble des Gabonais. Les parlementaires doivent être guidés par les principes  d’objectivité pour réussir leurs travaux. Ce sont des avancées politiques et démocratiques qui doivent être assemblées pendant les travaux.

« Il nous faut travailler bien et vite. J’en appelle au génie des uns et des autres pour enrichir de toutes les lumières nécessaires, le projet de texte qui nous est soumis. Un texte fondamental pour un État, car il permet d’organiser les pouvoirs publics et le vivre-ensemble ». 

Les Gabonais doivent montrer qu’ils sont capables de se retrouver sur une cause commune.

 

 

---