Montée d’adrénaline au sein des populations relevant de la forêt communautaire du village d’Ekouk-ville qui fustigent l’implication du préfet du département de l’Okano à Mitzic dans la mauvaise organisation de l’élection du bureau chargé de la gestion de la forêt communautaire d’Ekouk-ville. Selon les villageois,  le préfet du département de l’Okano a voulu imposer une candidature contestée par les habitants du village d’Ekouk-ville. 

Les 450 habitants d’Ekouk-ville ont les nerfs à fleur de peau. Un village situé dans le canton Doum sur la route du district de Sam, a indiqué le correspondant de TV PLUS AFRIQUE dans la province du Woleu-Ntem.

Les retombées financières de la forêt communautaire sont attendues comme une manne par les populations d’Ekouk-ville. 

 

L’octroie de cette immense forêt qui s’étend sur plusieurs hectares fait rêver les notables du village. C’est une véritable mine d’or pour eux. Elle peut constituer le point de départ de plusieurs projets de développement comme la construction d’infrastructures en matière de santé, d’éducation, d’eau et d’électricité. 

A l’unanimité, les populations souhaitent le retour de la sérénité et du calme dans leur village. Lassé de se déchirer, les deux camps appellent à une réconciliation des filles et des fils d’Ekouk-village. Ils souhaitent la constitution d’un bureau collégial et consensuel composé de toutes les parties prenantes du conflit. Tous les regards sont désormais tournés vers le préfet du département de l’Okano. Il est le dépositaire de l’autorité de l’Etat dans le département de l’Okano. Il a fait office de pyromane. Il a l’occasion de l’éteindre. Un appel des populations d’Ekouk-village est lancé audit préfet afin qu’il convoque une nouvelle réunion pour recoller les morceaux. 

Pour les habitants d’Ekouk-ville, il est hors de question que le préfet du département de l’Okano s'immisce dans le nouveau processus électoral. Les habitants du village doivent eux-mêmes organiser l’élection en toute liberté et en toute transparence. 
 

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