Débutés le 12 septembre 2024, les travaux de l'Assemblée Constituante ont fermé leurs portes 10 jours plus tard, par l'adoption à la majorité des voix le Rapport de la Constituante avec 8 voix contre et 3 abstentions.

Selon le député de la transition, Geoffroy Foumboula Libeka Makosso, l'avant-projet soumis à l’appréciation des parlementaires, même si à ses yeux il ne consacre pas une véritable évolution sur les questions de séparation de pouvoirs, il ouvre la voie à une grande avancée sur les questions liées aux acteurs de la sociétés civiles, traditionnels, religieux, qui étaient quasi inexistant dans la Constitution depuis 1960. Plusieurs autres avancées sur l'entrepreneuriat, le social, la culture, le numérique, sont également à saluer. Les questions liées à la politique constituent en revanche la pomme de discorde. Mais tout n’est pas discutable à ce niveau dans la mesure où les autres questions non politiques liées à la gestion de la cité, mettent du baume au cœur.

 

“Nous continuerons le plaidoyer auprès de ceux ayant la dernière décision  sur le Projet de Constitution à soumettre au référendum pour qu'ils puissent s'appesantir sur la nécessité d'aboutir à une séparation rigide des pouvoirs qui demeure à mon sens le véritable gage en matière de développement et de Justice”

a souligné Geoffroy Foumboula Libeka Makosso.

 

Le leader de la société civile a indiqué avoir voté contre ce Rapport.

“ Quoi qu'ayant voté CONTRE pour ce rapport, je tiens à féliciter ceux qui ont apporté leur caution en votant OUI, c'est le jeu de la démocratie. Il n'est nullement question d'en faire un procès de ceux ayant voté OUI contre ceux ayant voté NON ou inversement “

a confié Geoffroy Foumboula Libeka Makosso.

 

Il demandé aux Gabonais d’attendre la dernière version du Projet de Constitution qui sortira de l'examen du CTRI et du Gouvernement. Je ne perds aucun espoir sans avoir lu le document final qui sera adopté en Conseil des Ministres.

 

Les avis motivés de la Constituante contenus dans le Rapport seront transmis au CTRI et au Gouvernement de la Transition qui se prononcera en dernier ressort. Le CTRI et le Gouvernement décideront du contenu final du Projet de Constitution à soumettre au Référendum.

 

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