Exit les scandales et les failles révélées par le coup d’État du 30 août 2023 sur certains membres de ce parti au pouvoir depuis plus de cinquante ans, le nouvel objectif : un parti plus solide et prêt à gouverner ou à soutenir le CTRI.

Pour Angelique NGOMA et son parti, terminées les rentrées politiques en grande pompe sur l’étendue du territoire gabonais. Cette année, on change de ton : place à un week-end studieux et emprunt de Mea Culpa.

Autrefois, ayant les outils du pouvoir, la rentrée politique au PDG rimait avec show et paillettes. Cette rentrée, plus discrète, mais non moins pertinente, a eu l’effet escompté. 

 

« Je peux vous assurer que le PDG ne mourra pas ».

C’est dans son discours que la secrétaire générale du Parti a sous-entendu que des personnes malintentionnées essayent de créer au sein même du PDG une scission ou une implosion.

« Certains d’entre nous par interêt personnel, se risque à nuire à l’image du parti, en adoptant des positions intransigeantes dans le but de pousser le parti dans ses derniers retranchements et ainsi espérer un éclatement du PDG ».

Une référence à l’ancien Premier Ministre ?
Qui depuis quelques mois s’évertue à faire cavalier seul dans des dénonciations sur le principe même de l’objectif de cette transition. Dans son discours, elle a également tenu à rassurer les adhérents de ce parti qui a détenu le pouvoir pendant plus de 50 ans :

« Disons-le tout net, il n’y aura ni scission ni implosion du parti. L’esprit des pères fondateurs ne le permettra pas ».

A-t-elle confirmé.

 

Fini Ali, place à OLIGUI 

Dans son discours, la SG du PDG affirme que l’ancien parti au pouvoir, après une réforme totale, s’engage à soutenir le CTRI dans ses actions ;

« Le PDG s’est engagé résolument à le soutenir dans l’action multiforme qu’il mène pour satisfaire les aspirations présentes des gabonais et gabonaises ».

Une chose semble se dessiner, c’est le retour du Parti PDG. ACBBN ne l’avait-il pas déjà dit ?

« Le PDG au pouvoir n’a pas l’intention de passer le relais ».

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