tvplusafrique

Sante

OYEM: LA PHARMACIE ADA REFUSE LES ORDONNANCES CNAMGS

OYEM: LA PHARMACIE ADA REFUSE LES ORDONNANCES CNAMGS
Les habitants du Woleu-Ntem sont écœurées face à la situation qui touche actuellement la pharmacie ADA d'Oyem.

Les habitants du Woleu-Ntem expriment leur mécontentement face à la situation qui touche actuellement la pharmacie ADA d'Oyem. En raison de nombreuses factures impayées par la Caisse nationale de garantie sociale (CNGS), cette pharmacie a cessé d'accepter les ordonnances du ticket modérateur de la Caisse nationale d'assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS). Cette décision, qui vise à interpeller les autorités sur les arriérés de paiement, a suscité un climat de crainte et d'inquiétude dans la ville.

Depuis plusieurs jours, les malades assurés par la CNAMGS se retrouvent dans l’incapacité d'obtenir leurs médicaments dans cette pharmacie, un établissement crucial pour la prise en charge médicale dans la région. La situation engendre une véritable psychose parmi les patients, en particulier ceux dont les traitements dépendent de la couverture de la CNAMGS. Cette crise met en lumière l'impact direct des retards de paiement sur l'accès aux soins de santé, accentuant les inquiétudes des citoyens face aux défis de gestion de la couverture sociale.

“ Cette situation est très inquiétante. La dame en question qui est la propriétaire du dépôt pharmaceutique a raison. Étant donné que la CNAMGS a manqué à son engagement. La CNAMGS doit payer les factures. Aujourd'hui elle se retrouve dans l'incapacité de continuer de cette manière. Ce serait catastrophique si cette situation perdure. Que la s'acquitte si ce n'est pas de la totalité mais au moins une bonne partie pour rassurer l'opérateur économique qui est cette dame. Ceux qui payent les pots cassés sont les malades. Ce sont les assurés de la CNAMGS”

s’est alarmé Obame Flonert, au micro de Coeurthice Nze Obame, correspondant de TV PLUS AFRIQUE dans la province du Woleu-Ntem. 

Les populations du Woleu-Ntem espèrent une intervention rapide de la CNAMGS et des autorités pour régulariser les paiements et permettre la reprise du service. La pharmacie ADA d'Oyem, quant à elle, reste déterminée à obtenir les sommes dues pour continuer à servir les malades sans interruption.

“ Madame ADA n'a pas tort. Elle n'a pas tort dans la mesure où elle a fait des sacrifices énormes. La CNAMGS doit énormément d'argent à madame ADA.  C'est l'ancien directeur de la CNAMGS qui avait dit que la CNAMGS devait trop d'argent à madame ADA. Il s’est bien battu pour payer les factures impayées. Un nouveau directeur est arrivé et la dette est repartie à la hausse. Ici à Oyem, nous n'avons pas les moyens. Il n'y a aucune société ici. Il faut que l'État puisse intervenir. Il faut que l'État s'implique. Madame ADA a ouvert sa boîte pour gagner sa vie. Il faut lui payer son argent “.

a confié Clotaire Nguema au micro de Coeurthice Nze Obame, correspondant de TV PLUS AFRIQUE dans la province du Woleu-Ntem. 

Le non paiement des dettes et les retards de paiement peuvent étrangler la trésorerie d’une pharmacie ou d’un dépôt pharmaceutique. 25% des faillites sont dues à des dettes impayées, et un seul gros débiteur peut menacer la survie d’une officine.

 

 

 

Par Pamphile EBO

Top Articles