Sortie de prison le 13 septembre dernier, Bertrand Zibi multiplie les rencontres politiques. Après avoir effectué une tournée chez certains leaders politiques de l’opposition gabonaise, celui-ci se retrouve dans la province du  woleu-Ntem sa province natale afin de décliner ses ambitions politiques. Lors de la première phase de sa tournée  qui a débuté dans le grand Oyem, à la cathédrale sainte Thérèse d’Angone  le vendredi 23 septembre, le leader a entamé sa tournée par une messe d’action de grâce. Soulignons que sa tournée a continué dans le district de Bolossoville samedi , avec une grande messe et se poursuit dans tout le département du haut Ntem.

Ce lundi 26 septembre, il fera un tour exceptionnel ,au canton sud de  Solo Ntem en passant par la commune de Minvoul .

 

Bertrand zibi remet ses espoirs en Dieu 

Accompagné dans sa tournée provinciale par l’ancien vice-président du Sénat, par ailleurs représentant provincial du Woleu-Ntem à l’Union nationale (UN) Jean-Christophe Owono Nguéma,le leader à indiquer vouloir prendre de la distance vis-à-vis  des faux amis et aussi mettre une croix sur tous ceux qui lui ont fait du tort au point de contribuer à son incarcération. Pour  Bertrand Zibi la réconciliation est un moyen très efficace.

 

Bertrand Z est-il le sauveur des opposants ? 

Pendant que BZ cherche à s'imposer un peu partout à travers les rencontres entre personnalités politiques et populations afin d'amorcer de nouveaux défis, il est considéré comme l'élu de certains opposants qui estiment qu'il serait la bonne personne qui permettra de renouer avec les gabonais en gagnant leur confiance.

 

Des rencontres intrigantes

En partant des personnalités politiques aux populations, les tournées de Bertrand Zibi  ouvrent tout de même un bon nombre de questionnements. Parmi elles, un bon nombre de personnes se demandent  quelles sont ses réelles motivations ? veut -il vraiment apporter son aide aux opposants, où son ambition est de gagner le cœur des gabonais afin de se présenter ? Après trois ans de détention provisoire, M. Zibi avait été condamné en juillet 2019 en première instance, puis en mars 2021 en appel, à six années de prison pour "instigation aux violences et voies de fait et détention illégale d’armes à feu".

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