La Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects (DGDDI) a établi un rapport sur les exportations des produits halieutiques comme elle fait chaque année. Pour le compte de l'année 2022, les produits de pêche ont failli doubler leur exportation en se fixant à 49% au-dessus des chiffres de l'an dernier rien qu'au premier trimestre de 2022. En effet, cette année au premier trimestre c'est 400 millions de  CFA de bénéfice sur les exportations desdits produits par rapport au 1er trimestre 2021 qui n'a rapporté que 300 millions de FCFA. Une amélioration non négligeable qui témoigne du potentiel aquatique de ce pays qui regorge de bien de richesses dont les taux d'exportation demeurent méconnus de tous.

En effet, le Gabon présente bien des atouts pour le secteur de la pêche, le pays dispose alors de 225 000 tonnes de ressources halieutiques, sur un territoire aquatique estimé à 210 000 km2.

 

Un secteur dominé par les expatriés

Le simple potentiel de ce secteur d'activité pourrait créer un grand nombre d'emploi qui pourrait profiter aux populations. Hélas, la réalité nous donne à considérer les choses autrement, le secteur de pêche est contrôlé à 86% qui pour la plupart demeure sans papiers. Tout porte alors à croire que ce secteur d'activité n'est pas à la portée des nationaux. C'est dans cette même optique que le gouvernement prévoit une formation et une subvention d'exactement 2 600 jeunes sur une durée de 5 ans. Il sied  d'abord de rappeler que dans l'optique d'améliorer la rentabilité du secteur mais aussi pour garantir une consommation durable de ses ressources halieutiques, le Gabon a commencé à restructurer ses filières pêche et aquaculture pour doubler voire tripler les revenus générés. Une restructuration qui porte déjà ses fruits compte tenue de cette hausse du revenu d'exportation au premier trimestre de l'année en cours. Les autorités en charge dudit secteur devraient davantage poser des actes concrets qui permettront de redonner ce secteur prolifique aux mains des nationaux afin de créer des emplois supplémentaires.

Par ailleurs, ce secteur devrait être surveiller et règlementer de manière plus méticuleuse car comme on le sait tous les chiffres relatifs à la production de pêche demeure inconnues des citoyens.

 

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