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MANIFESTATION À CONAKRY : UN BILAN À PLUSIEURS VERSION

MANIFESTATION À CONAKRY : UN BILAN À PLUSIEURS VERSION
Plusieurs personnes ont manifesté jeudi à Conakry, la capitale de la Guinée afin de protester contre la junte au pouvoir. Une manifestation qui a fait plusieurs blessés et trois morts selon les organisateurs.

Plusieurs blessés dans les rangs des forces de sécurité ainsi que parmi les civils et 3 morts telles sont les conséquences des manifestations qui se déroulent depuis le jeudi 20 octobre en guinée Conakry.

Le FNDC, Front national pour la défense de la Constitution officiellement dissous par la junte, avait appelé à manifester pacifiquement jeudi à Conakry, pour réclamer un retour rapide des civils à la tête du pays, ainsi que la libération des prisonniers détenus.

Soulignons que le FNDC a également promis de manifester le 26 octobre dans tout le pays.

Le bilan des manifestations des versions différentes

 

Alors que le collectif organisateur indique que les manifestations ont tué trois civils et fait une vingtaine de blessés par balles, le procureur général de Conakry Yamoussa Conté a fait état, pour sa part, de six blessés dans les rangs des forces de sécurité, dont cinq graves, et de deux blessés parmi les civils.

Sachant que la Guinée est gouvernée par une junte dirigée par le colonel Mamady Doumbouya qui a interdit les manifestations, le procureur a ordonné des poursuites "contre les organisateurs et tous participants à la manifestation interdite.

La CEDEAO appliquera-t-elle des sanctions plus lourdes à la Guinée ?

 

Alors que la CEDEAO a suspendu la Guinée de ses organes, de toute assistance et transaction financière avec la Guinée et infliger des sanctions individuelles à un certain nombre de personnalités en septembre en donnant un mois à la junte pour présenter un calendrier « raisonnable et acceptable, la guinée observe encore des manifestations dans une période ou la CEDEAO est en mission cette semaine en Guinée pour travailler à un tel calendrier avec les autorités.

Face à cela, on se demande si la CEDEAO appliquera plus de sanctions à la Guinée ?

Rappelons que la junte s'est engagée à rendre le pouvoir à des civils après des élections dans un délai de trois ans. Elle est soumise aux pressions de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) qui réclame une période transitoire plus courte.

Par MILEBOU IBINGA Marie Charlotte Nice

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