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AMÉLIORATION DES CONDITIONS DE VIE ET DE TRAVAIL DES ENSEIGNANTS, LE SOUHAIT DU SEENA ET DE LA CONASYSED

AMÉLIORATION DES CONDITIONS DE VIE ET DE TRAVAIL DES ENSEIGNANTS, LE SOUHAIT DU SEENA ET DE LA CONASYSED
Le SEENA et la CONASYSED ont au cours d'un entrevu le 12 septembre concernant la rentrée syndicale émis leur volonté de voir une amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants.

À l'occasion de leur rentrée syndicale, le SEENA et la CONASYSED  ont fait une déclaration dans laquelle ils demandaient  l'amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants du Gabon. Les syndicalistes ont attiré l'attention du gouvernement sur certains points sur lesquels il faudrait s'appesantir, entre autre les avancées administratives et financières  qui n'ont pas changé depuis 2012, l'absence de postes budgétaires et les difficultés rencontrées par les enseignants qui exercent dans les établissements non fonctionnels.

Selon  Blaise Nkogo Meye, secrétaire général du SEENA :

“Le SEENA, membre de la CONASYSED, relève l’aggravation de la détérioration des conditions de vie et de travail. Combien de morts prématurées faut-il encore dans nos rangs faute de moyens pour supporter les charges de la faim et de la maladie? Les promotions ENI-ENS ainsi que la commission de recrutement direct sont en attente soit d’affectations, soit de postes budgétaires, pendant que jubilent d’autres secteurs gérés eux aussi par la même Fonction publique. Où est l’égalité des chances ? Plutôt que de s’attaquer aux maux c’est-à-dire à la cause, le gouvernement semble plutôt se contenter des “mots”, “du ton” et “des genres”

 

Une profession noble mais, mal récompensée

Les enseignants gabonais rencontrent d'énormes difficultés liées à leur profession. Entre effectifs pléthoriques, manque de manuelles scolaires, d'infrastructures adéquates, on y relève des salaires et primes impayés et des postes budgétaires qui ne sont pas affectés.

Alors comment peuvent-ils s'occuper de leur quotidien s'ils doivent travailler pour ne rien recevoir en retour?

Pour la majorité ce sont des pères et mères de familles qui se lèvent chaque matin afin d'aller transmettre la connaissance aux gabonais, mais ne peuvent pas faire face à leur charge par manque de ce qui doit leur revenir de droit, le salaire. Hormis ce fait, ils sont parfois affectés dans des localités de l'intérieur du pays où les routes sont parfois inexistantes, sans dispensaires, ni logement… Certains sont obligés de rallier  Libreville pour toucher leurs salaires, y faire des courses et reprendre la route avec tous les dangers que cela représente. Ces raisons sont parfois responsables des abandons de poste d'affectation car, ne pouvant supporter ce genre de conditions. Les syndicalistes ont également soulever le problème, du budget des allocations de rentrée scolaire qui est très faible quand le coût du matériel scolaire lui est élevé. Ces derniers dénoncent également le manque d’infrastructures scolaires, plus spécifiquement, la faible construction des salles de classes, la transformation des établissements primaires en collèges et lycées.

C'est au regard de tous ses manquements qu'un report de la rentrée a donc été demandé pour le mois d'octobre prochain et  aussi ils ont profité de cette occasion pour demander également la libération de Jean Remy Yama, président de la centrale syndicale Dynamique unitaire.

Débattre sur l'éducation est particulièrement sensible car l'éducation est un facteur très important dans le développement d'un pays passant par la formation du citoyen, il serait judicieux que ceux qui transmettent cette formation soient traité de  manière la plus délicate possible  afin de les aider à mener à bien cette rude mission.

Par MILEBOU IBINGA Marie Charlotte Nice

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