Le 10 octobre dernier, Erlyne Antonela Ndembet Damas, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, chargée des Droits de l'Homme et de l'Égalité des Genres a participé au lancement d'un atelier de formation qui s'étend jusqu'au 13 octobre prochain. Cet atelier à vocation didactique consiste à la mise en place activités diverses pour former le personnel d'accompagnement des victimes de violences conjugales et intra-familiales. Ce personnel exercera au niveau du Centre d'accueil pour femme qui ouvrira ses portes dans les prochains jours. Le personnel choisi provient des Ministères de l'Intérieur, de la Santé, des Affaires Sociales et de la Justice pour mieux accueillir les femmes victimes de violences en quête de sécurité et de soutien de tout genre.

Pour mener à bien ce processus de formation, Josiane Coruzzi, membre de Solidarité Femme et Refuge en provenance de Belgique dirige cet atelier.

 

Violences conjugales ou intra familiales

La violence Conjugale, domestique ou encore intra-familiale est un type de violence exercée par un des conjoints sur l'autre, dans le cadre d'un couple. Elle se caractérise par plusieurs actes significatifs allant des agressions verbales, psychologiques, physiques, sexuelles, des menaces, des pressions, des privations ou des contraintes diverses. Ces gestes qui peuvent parfois semble anodin peuvent causer chez la victime des dommages psychologiques, physiques, un isolement social ou encore occasionner  le décès de cette dernière. Au Gabon comme partout ailleurs, ces scènes de violences conjugales sont enregistrées de manière récurrentes, ce qui poussent plusieurs personnes à militer contre ces actes répréhensibles. Les principales victimes des violences conjugales demeurent les femmes qui ne disposent pas de moyens physiques ou non pour se défendre la plupart du temps. Ce type de violence se répercute aussi sur les autres membres du foyer à savoir les enfants qui perçoivent et vivent la situation de manière particulière d'un enfant à un autre. La problématique des violences conjugales ou intra-familiales relève du domaine de l'intérêt public et devrait davantage susciter l'intérêt et le soutien de tous pour réduire considérablement l'impact de ces violences.

Soulignons que le Gabon est le premier pays en Afrique Centrale à s’être engager à mettre en place un Centre d’accueil pour protéger les femmes victimes des violences conjugales et intrafamiliales.

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