C'est au cours d'une cérémonie grandeur nature organisée en novembre 2022, que les responsables de la compagnie de transport maritime Royal Coast Marine, qui assure la desserte entre Libreville et Port-Gentil, ont officiellement présenté le navire Esther Miracle. 

Un navire pour la classe moyenne

Le Directeur Général de la compagnie maritime avait notamment déclaré:

"c’est un projet pour nous. Aujourd’hui le navire va transporter non seulement du fret, mais aussi des passagers de façon confortable et en sécurité entre Libreville et Port-Gentil". 

En présence des administrations de l’Office des Ports et Rades du Gabon ( OPRAG), des Forces de l’ordre et de sécurité et de la Marine Marchande, RCM Crée en 2020 seulement, portait l'ambition de proposer une solution à la portée de la classe moyenne, notamment en pratiquant des prix défiant toute concurrence. 

Les voyages de nuit: un danger pour les passagers ?

Esther Miracle de la compagnie Royal Coast Marine aurait levé l'encre tard dans la nuit de ce mercredi 08 au jeudi 09 mars avec à bord des marchandises et près de 100 passagers.

Cet incident qui endeuille aujourd'hui des familles devrait interpeller les plus hautes autorités sur la nécessité de catégoriser et spécifier clairement les conditions en matière de navigation intérieure. Transport de fret , de marchandises et de passagers, voilà les services offerts par le navire Esther Miracle. Sauf que pour cet incident, l'on évoque un trou qui aurait facilité l'infiltration de l'eau au sein du bateau. Le navire aurait brusquement perdu la pression quelques temps après son départ de Libreville.

Seulement 5 mois après sa mise en service, voilà que le "bateau qui dort " coule tel le titanic. Les dispositions en matière de capacité de poids et de stockage de marchandises ont-elles été respectées? Le navire aurait-il heurté un objet étranger ? 

Une résurgence de cas d'incidents au large des côtes gabonaises qui devrait interpeller les plus hautes autorités d'autant plus qu'au mois de février, un navire a coulé quasiment au même endroit avec à son bord des marchandises en provenance du Cameroun ; quelques mois en arrière c'était le navire de la Compagnie nationale de navigation intérieure et  internationale (CNNII) qui à son tour signalait une avarie.

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