Dans cet entretien à "jeune Afrique "le Chef de l'État gabonais Ali Bongo Ondimba défend un bilan mitigé sur lequel il espère pouvoir gagner les élections générales en particulier la présidentielle dont le scrutin à un tour et pour  un mandat de cinq ans cette année en est le principal enjeu. À un pas de la présidentielle , un pas de plus après la sortie début avril, face aux militants du PDG lors du 55e anniversaire du parti avait plus ou moins évoqué son ambition d'une nouvelle candidature.  Ali Bongo s'est notamment dit fièr du combat mené au côté de son épouse pour l'égalité entre femmes et hommes  il y vante également la réforme de l'éducation et assure que la dette publique va baisser.

" Je n’ai pas toujours été satisfait des personnes à qui j’ai confié des responsabilités "

concède-t-il avant d’expliquer avoir fait évoluer sa façon de gouverner depuis 2019.  À la question de savoir  « pourquoi les Gabonais devraient-ils voter pour vous ? », Ali Bongo Ondimba répond :

« La vie m’a enseigné, entre autres leçons, une chose très importante : l’expérience est un atout énorme, surtout quand elle est couplée à la volonté ».

Et le président gabonais d’ajouter :

« j’ai aujourd’hui une grande expérience et une volonté sans faille »

Il ne fait aucun doute que le président gabonais se projette vers l’avenir.

Un avenir meublé par l'entretien de bonnes relations avec tout le monde

Et dans ce "monde" il s'agit notamment des relations diplomatiques qui font de Libreville aujourd'hui un axe de coopération fort avec les nombreuses visites des chefs d'États et de gouvernements tant de l'Afrique Centrale, l'Afrique de l'Ouest , du Nord . Le renforcement des rapports  du Gabon avec les institutions du monde , à savoir l'Union africaine, la CEEAC, la CEMAC , le Conseil de sécurité des Nations -Unies, la Banque Mondiale, le Commonweathl . La coopération avec la Chine y est qualifiée d’« excellente », un adjectif utilisé également pour décrire les relations entre Libreville et Paris.

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