Au Gabon, 846 000 électeurs appelés aux urnes pour les élections générales du 26 août prochain. Ce lundi 14 août le conseil gabonais des élections a a annoncé le delais de retraits des cartes d'électeurs fixé du 14 au 25 août prochain dans l'ensemble des bureaux de vote du pays.Le processus électoral entamé par l’opération d’inscription sur les listes électorales  a commencé le  9 mai dernier sur le territoire gabonais et à l’étranger par le Conseil gabonais des élections (CGE), structure chargée d’organiser les élections. Cette opération qui a  durer 30 jours a enregistré 190 centres de révisions sur l’ensemble du territoire national dans les mairies centrales, mairies d’arrondissement, préfectures, sous-préfectures et cantons, et dans les missions diplomatiques et postes consulaires à l’étranger.

Alors que plusieurs Gabonais étaient dans l’attente de leur carte nationale d’identité depuis 10 ann le problème a été vite contourné par l'usage du  passeport ordinaire biométrique ou d'une pièce d’État civil originale ou légalisée.

Dernier virage du processus électoral

Le processus electoral au Gabon se poursuit avec notamment  l'ouverture de la campagne électorale qui voit cette année un fait inédit l'ouverture de l'accès aux médias à tous les candidats tant de la majorité que de l'opposition sous la couverture de la Haute autorité de la communication.  Après les changements effectués sur le code électoral à savoir, la supression de l'enveloppe accolée, le bulletin unique, hier lundi 14 août , le centre gabonais des élections a par exemple,dévoilé le parcours de l’électeur dans le bureau de vote dans le cadre des élections générales prévues le 26 aout prochain. Et sur le plan législatif, la cour constitutionnelle a achevé son travail, elle a rejeté, samedi 12 août, les requêtes de l'opposition, qui estime que le bulletin choisi, une feuille papier où seront présentés les candidats pour chaque élection (présidentielle, législatives et locales) ne respecte pas la séparation des pouvoirs. Dans sa décision, la Cour a  indiqué qu'

« aucun des moyens invoqués par les requérants n'ayant prospéré, leurs requêtes sont rejetées ».

Sur le plan international, les Nations Unies exhortent toutes les parties prenantes à travailler en faveur d’un processus électoral apaisé, inclusif et crédible.

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