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BIENS MAL ACQUIS : VERS UN BRAS DE FER ENTRE LA FRANCE ET LE GABON?

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Le président du groupe d'élus communistes, Nicolas Bonnet Oulaldj, a récemment émis le vœu de transformer les biens mal acquis de la famille Bongo Ondimba en logements sociaux pour les français . Une proposition qui a fait réagir sur X le tout nouveau ministre de l'économie et des participations au Gabon, Mays Mouissi.

Le groupe communiste entend saisir dès le 03 octobre prochain le conseil de Paris . Objectif, parvenir à une retrocession des biens mal  acquis  de la famille Bongo en logements sociaux. Cette confiance il la gagne du fait d'un arrêt de le Cour d'appel de Paris datant de 2022  qui atteste que:

"ces propriétés ont été acquises avec "de l'argent issu de détournements de fonds publics et des sommes considérables provenant du délit de corruption des sociétés pétrolières, notamment Elf Aquitaine, aujourd'hui TotalÉnergies".

Jusqu'ici, Ali Bongo, protégé par son immunité présidentielle, n'a jamais été mis en examen dans l'affaire dite des "biens mal acquis". À la différence de cinq de ses frères et sœurs. Suite au retour de ces propriétés d'une "valeur exceptionnelle" dans l'espace public, le groupe communiste entend lutter contre "le déficit de logements sociaux" qui frappe la capitale française . Les 6e, 7e, 8e et 16e arrondissements sont particulièrement exposés à cette problématique, s'y ajoutent, 1,3 million de personnes mal-logées dans la région Île-de-France et 2,9 millions de personnes en situation de fragilité. 
N'ayant rien perdu de ses habitudes , au fait de l'actualité où qu'elle se trouve, le tout nouveau ministre de l'économie et des participations, Mays Mouissi n'a pas manqué de réagir à travers son compte X 

"A quel titre des biens supposés mal acquis au détriment du peuple du Gabonais deviendraient la propriété de la ville de Paris au point qu'il soit envisagé de les transformer en logements sociaux sans même en référer aux autorités Gabonaises ?

Zoom sur les biens de la famille Bongo en France 

Rien qu'en France, l'ONG Transparency International compte au moins 33 propriétés plus ou moins luxueuses. Hôtels particuliers, appartements: au moins 21 sont situés dans la capitale, selon le groupe communiste au conseil de Paris. Libération en recense même 28, dans des coins cossus de Paris, pour une valeur minimale et certainement sous-estimée de 85 millions d'euros. Tous ces biens font l'objet de saisies pénales et si le gouvernement de la transisition ne fait rien les populations gabonaises se verront une fois encore spoliées de leur biens.

 

Par LINA WM

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