Un mois jour pour jour que le pouvoir au Gabon est entre les militaires. Trente jours  où après l'euphorie de libération qui aura gagné tout le pays et couper un temps soit peu  le Gabon du monde , les actions posées par les militaires au pouvoir sont passés au crible des observateurs. En maintenant à la tête du pays l'acteur principal du coup de libération du Gabon, le Général Brice Clotaire Oligui Nguéma, le Comité pour la transition et la restauration des Institutions fait face à une montagne de défis  tant sur le plan  économique , politique que sociale.

En un mois , le président  de la transition  s'aligne aux engagements couchés sur la charte de la transition en mettant en place peu à peu  au rythme de ses consultations,  avec l'ensemble des forces vives de la Nation les organes décisionnels chargés de conduire la transition . Sur le plan politique , En attendant une nouvelle Constitution, "plus respectueuse des droits humains", et soumise à référendum, avant des "élections libres et transparentes",  plus de place à des camps ou partis pris , l'heure est à la cosntruction d'un Gabon nouveau , qui sera au terme de la transition digne d'envie .

 

Début octobre, un "appel à contribution" sera ouvert à toute la population pour "proposer des solutions", autour de propositions allant dans le sens de la construction,du vivre ensemble,de l'unité,du dialogue et de la concertation,propre à nos valeurs bantous avant une grande conférence nationale qui en fera la synthèse, "espérée", selon le Premier ministre, entre avril et juin 2024 C'est elle qui décidera de la durée de la transition.

Les attentes du CTRI 

Autant,la population attend énormément du Comité pour la transition et la restauration des institutions,autant le Comité pour la transition et la restauration des institutions attend de la population de la responsabilité,une responsabilité nécessaire pour voir clair dans les choix des  décisions à prendre. Du changement,surtout pour les valeurs de sagesse, dans la mentalité et les agissements,car il faut beaucoup de calme et de sérénité pour une gestion des plus efficace et efficiente dans le fonctionnement de la machine étatique.Du changement oui mais pas de manière désordonnées .Car il faut de la patience,parce qu'il en faut suffisamment pour faire des choix adéquats et donner un sens à toutes les décisions.De la sagesse, du patriotisme,car  il sera désormais question  et avant tout  d’être capable de montrer son engagement envers le pays, en un mot ,il faut  être aussi capable de donner pour son pays .Mais au delà de tout ,il faut du respect,du respect pour les autres,pour autrui,pour celui qui nous apporte sa force de travail,son amitié,sa connaissance,un respect qui doit guider nos actions quotidienne sans une tentation de chasse aux sorcières car le Gabon ,havre de paix à besoin de tous ses fils et toutes ses filles ,que ce soit des Gabonais d'adoption ou d'origine  pour restaurer le pays et ses nombreuses valeurs. 

 

 

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