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EFFONDREMENT D'UN IMMEUBLE À MARSEILLE: LES 8 CORPS RETROUVÉS

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Après quatre jours de recherches les deux derniers corps prisonniers des gravats de l'immeuble qui s'est effondré à Marseille ont finalement été retrouvés mercredi, portant ainsi le bilan à huit morts.

Les corps des deux personnes restées coincées dans les décombres de l'immeuble qui s'est effondré à Marseille le 9 Avril dernier ont été extraits des décombres, mercredi, au terme de quatre jours de recherche.

Le bilan définitif de ce drame vraisemblablement dû à une fuite de gaz est désormais de huit morts.Les noms des victimes et âges des nouvelles victimes ont été identifiés selon un communiqué de la procureure de Marseille.

Il s'agissait notamment de Marion Blox et Mickaël Lequeux, le couple de trentenaires du 2e étage ; Anna Sinapi et Jacky Morand, le couple d'octogénaires du rez-de-chaussée.

Selon une source officielle, mardi, la police scientifique avait déjà pu identifier Nicole Gacon, 65 ans, qui vivait au rez-de-jardin ; Antoinietta Alaimo, épouse Vaccaro, 88 ans, habitante du premier étage ; et enfin Jacques et Anne-Marie Praxy, 74 ans tous les deux, le dernier couple du 3e étage. Ainsi selon la même source, depuis dimanche, une centaine de marins-pompiers étaient à pied d'œuvre, 24 heures sur 24, pour retrouver les disparus, avec toujours l'espoir de retrouver des survivants, retirant plus de 1 000 m3 de gravats, avec la pince d'une grue d'abord, puis à la main, "centimètre par centimètre".

Les parents des victimes portent plainte

Le fils d'une des victimes a finalement déposé une plainte contre X pour homicide involontaire a confirmé le parquet de Marseille.Pour le plaignant, une dame qui perdait la tête" et "avait des problèmes récurrents avec le gaz serait à l'origine du drame. Et mettait aussi en cause les services sociaux, qui, prévenus, n'auraient, selon lui, rien fait concernant le gaz. Le 30 mars dernier une équipe des services sociaux était arrivé chez la vielle dame à l'origine du drame après l'alerte donné par deux des victimes inquiets de l'isolement social de celle-ci.

Il a alors été convenu de mettre en place une aide ménagère, ainsi que de prévoir des travaux dans sa salle de bain, pour des questions d'accessibilité. Mais la question du gaz n'a jamais été évoquée.Par ailleurs, l'hypothèse d'une explosion due au gaz ayant causé l'effondrement de l'immeuble", dans lequel ni les services de GRDF ni les marins-pompiers de Marseille n'ont "effectué d'intervention dans les six mois précédents cet événement reste la seule.

Par LINA WM

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