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150 AGENTS JETÉS EN PÂTURE SOLLICITENT LES BONS OFFICES D’OLIGUI NGUEMA

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Les 150 agents ont été offerts en pâture par le système d’Ali Bongo Ondimba, souhaitent que le CTRI reprennent leurs dossiers en main.

Avec la fermeture de la Banque Gabonaise de développement, 150 agents ont été offerts en pâture par le système d’Ali Bongo Ondimba. Ils souhaitent  que le CTRI reprennent leurs dossiers en main. Les 150 agents qui ont été virés de la Banque Gabonaise de Développement (BGD) en 2019, à cause de la fermeture de cette institution bancaire pour des raisons de liquidation sont montés au créneau le 2 mai 2024. Depuis la date de leur licenciement jusqu’à ce jour, ils ont le sentiment d'avoir été dupés par les proches d’Ali Bongo Ondimba. Selon la porte-parole du collectif des 150 agents laisser-pour-compte, le Fonds monétaire international (FMI), avait injecté des fonds pour restructurer la BGD. L’Etat gabonais aurait pu sauver leurs 150  emplois si cette manne reçue de l’institution de Bretton Woods, avait été utilisée à bon escient.  « Nous avions espoir de conserver nos emplois jusqu’à la dernière minute car nous savions que des fonds avaient été alloués pour la restructuration de la Banque Gabonaise de Développement par le FMI », a précisé la porte-parole ajoutant que les 150 agents floués ont été envoyés  au chômage au moment où ils ne s’y attendaient pas. 

Le président Brice Clotaire Oligui Nguema est le dernier espoir 

Tous les 150 agents tournent leur regard vers le président Brice Clotaire Oligui Nguema, afin qu’il débloque la situation comme il sait souvent le faire dans des dossiers similaires. Pour eux il n’y a que le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui peut résoudre leur problème. Si certains d’entre eux revendiquent leur réinsertion dans la nouvelle Banque d’Investissement du Gabon (BID) afin de retrouver une place dans le marché du travail d’autres demandent le rétablissement de la justice quant au différentiel créé par l’ancien comité de privatisation sur les 24 mois de transactionnels octroyés par l’État, afin de leur permettre de s’orienter vers l’auto-emploi. Les 150 agents réclament aussi le paiement des bonus transactionnels dus par la liquidation et contenus dans le protocole d’accords tripartites.

 

 

Par Pamphile EBO

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