tvplusafrique

Société

MÉDICAMENTS ANTIGRIPPAUX: LA LISTE NOIRE

8cee9c7db96cb9a3cf36.jpg
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé de France a publié la liste noire des médicaments des médicaments antigrippaux.

Pour le directeur de l’Agence du médicament du Gabon, Dr. Ange Mibindzou, le personnel de santé devrait faire preuve de plus de vigilance sur les produits pharmaceutiques concernés (Dolirhume, Humex, Actifed), afin que la santé des populations soit préservée. Ceci voudrait dire que toute la chaîne de dispensation de ces médicaments doit être mise en alerte. Depuis les professionnels de santé jusqu’aux vendeuses en pharmacie en passant par les pharmaciens eux-mêmes, tous sont sensibilisés sur la liste noire des médicaments antigrippaux. Il a signifié aux  professionnels de santé de prendre à bras-le-corps cette alerte en proposant aux patients des médicaments mieux adaptés ou similaires. Il a annoncé que le personnel de santé et auxiliaire de santé devrait bénéficier d’un séminaire de renforcement des capacités. Le Gabon va-t-il interdire ces médicaments ? La question vaut son pesant d’or puisque selon L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)  française, ces médicaments antigrippaux provoquent comme effets secondaires , «des infarctus du myocarde et des accidents vasculaires cérébraux peuvent se produire après utilisation de médicaments vasoconstricteurs (pseudoéphédrine) destinés à soulager les symptômes du rhume». Un risque certes rare (307 cas graves entre 2012 et 2018), selon l’ANSM, mais «ces événements peuvent se produire quelles que soient la dose et la durée du traitement». 

Des médicaments disponibles sans ordonnance

Par ailleurs, des données récentes évoquent des  cas de syndromes d'encéphalopathie réversible postérieure et de syndromes de vasoconstriction cérébrale réversible après la prise ». L’agence du médicament du Gabon préfère ainsi déconseiller l’utilisation de ces médicaments vasoconstricteurs, qui sont «disponibles sans ordonnance et font souvent l'objet d'une utilisation inappropriée», sous forme orale. Selon des sources, les autorisations de mise sur le marché ont en effet été délivrées par l'Europe, c'est donc à elle de les retirer, estime l'agence française. 

  •  

 

 

Par Pamphile EBO

Top Articles