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Société

LA FIÈVRE DE LA GRÈVE MONTE À ADDAX PETROLEUM

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Les employés de la société Addax vont lancer une grève illimitée dès le 4 décembre 2023. La décision a été prise à l’unanimité.

Le feu couve sous le secteur pétrolier. Si rien n’est entrepris par les directions générales de ces deux entreprises, la bombe à retardement lancée par les syndicats du secteur pétrolier pourrait exploser. Les différentes réunions tenues avec leurs différents employeurs en vue de déboucher sur un terrain d’entente ont accouché d’une souris. Le dialogue social avec les partenaires sociaux est rompu. 

Les agents d’Addax Petroleum Oil & Gas au Gabon (APOGG) exigent un bonus de bonne séparation, en plus des droits légaux, en cas de départ ou de restructuration de la société APOGG avec perte d’emplois à la fin du CEPP Dinonga Irondou en janvier 2024. Ledit bonus concerne 4 mois de salaire brut par année d’ancienneté par salarié. Cette revendication n’a pas été satisfaite depuis 2021.

Depuis 2021, ces agents exigent aussi le remboursement des impôts, des taxes et des retenues sociales indûment prélevés sur les salaires des employés durant la période allant de 2015 à 2021. 

Les syndicalistes et la direction générale se regardent en chiens faïence

Le personnel attend aussi le paiement d’un bonus mensuel équivalent à 25% du salaire de base, pour les employés de la société APOGG qui ont travaillé en plus pour le compte de la société SINO-GABON, avec effet rétroactif depuis 2016. 

Il réclame également la compensation financière des jours travaillés sur les sites APOGG et non récupérés dans la période covid-19. Cette revendication est en attente de satisfaction depuis 2021. 

 

Pendant le compte rendu des rencontres initiées avec la direction générale d'Addax Petroleum oil , le secrétaire général de l’ONEP, Sylvain Mayabi Binet, a fait constater le refus de la direction générale de céder à un quelconque arrangement. « La dernière réunion date du mardi 7 novembre ou l’ONEP a fait une contre-proposition qui n’a pas été recevable par l’employeur. Nous faisons donc face à un blocage manifeste qu’il faudrait maintenant remonter aux plus hautes autorités », a confié Guylaine Mboui Zolo Ba-Ndong, secrétaire nationale de la réglementation, des relations extérieures et de la communication de l’ONEP.

 

Par Pamphile EBO

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