Les audiences de la session criminelle de Port-Gentil ont été ouvertes le 18 mars 2024. Inscrit parmi les procès, l’affaire Kapone, le père de 56 ans qui abusait à volonté de son fils dès l’âge de 14 ans, a retenu le tribunal de première instance de Port-Gentil en haleine. Edgard Kapone a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Des enregistrements vidéos de ses ébats avec son fils ont été retrouvés dans son ordinateur. Le tribunal a préféré suspendre le procès à cause de l’absence du fils violé. Le petit ne s’est pas présenté au tribunal de Port-Gentil hier. Sa présence au procès est capitale. C’est pourquoi la prochaine audience a été reportée au 15 avril 2024 en attendant de le retrouver. 

Il introduit un pieu dans l’anus de son fiston

Néanmoins au cours de l’enquête préliminaire, le fils de Kapone, élève au lycée Thuriaf Bantsantsa, avait révélé l’enfer que son père lui faisait subir. Non seulement Kapone le sodomisait quand il voulait, mais il poussait le vice en invitant à la maison ses amis et ses collègues pour qu’ils viennent sodomiser son fils à domicile. Il filmait également ces scènes comme dans un tournage pornographique et les enregristraient dans son ordinateur.  Plus tard, il a incité le fils de 14 ans à sodomiser son petit frère, tranformant la maisonnée en lieu de sexe. C’est la conseillère du lycée Thuriaf Bantsantsa qui a permis à la justice de se saisir de cette affaire après avoir obtenu les aveux du fils après une consultation. Selon le greffier général Alexandre Ndoundangoye, l’enfant subissait de la part de son père

“la sodomie, la fellation, l’introduction dans son anus de pieu taillé en forme de pénis”. 

 

Oswald Eyang Mboui, la concubine d’Edgard Kapone qui partage la même maison située au quartier N’tchengue - Badamier, a d’abord déclaré qu’elle ignorait les agissements de son conjoint sur ses enfants. Face à la pression des enquêteurs, elle a finalement indiqué qu’elle savait ce qui se passait dans son foyer à partir de l’année  2020. 

Le couple est poursuivi pour viol sur mineur de moins de 18 ans, atteinte aux mœurs, incitation au viol sur mineure de moins de 18 ans, enregistrement des photos d'un mineur à caractère pornographique, omission de porter secours et complicité de viol sur mineur de moins de 18 ans.

 

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