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LA FAMILLE BONGO DEMANDE À L’ONU DE RECONNAÎTRE SA « DÉTENTION ARBITRAIRE »

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La famille a contacté un groupe de travail de l’ONU pour reconnaître la « détention arbitraire » d’Ali Bongo et deux de ses fils placés en résidence surveillée, et de Sylvia et Noureddin Bongo.

L’ex-président du Gabon Ali Bongo, sa femme Sylvia et trois de leurs enfants demandent à un groupe de travail de l’ONU de reconnaître leur

« détention arbitraire »

après le coup d’État de l’armée du 30 août 2023, selon une plainte transmise ce jeudi à l’AFP, écrit le Parisien. Ali Bongo et ses fils Jalil et Bilal, ont été placés en résidence surveillée, sans moyen de communication ni

« aucune poursuite par les autorités gabonaises »

; ils sont

« victimes d’une séquestration en dehors de tout cadre légal »

, selon le média français. Les avocats parisiens de la famille, Mes François Zimeray et Jessica Finelle, qui précisent avoir tenté

« en vain »

de rendre visite à deux reprises à l’ancien président.

Les diplomates français ne sont pas au courant des cas de torture et rendent visite à Sylvia Bongo régulièrement  

Questionnées en février par l’AFP au sujet de

« traitements dégradants »

et d’actes de torture qu’auraient subi Sylvia et Nourredin Bongo, des sources diplomatiques françaises avaient indiqué

« n'avoir pas connaissance des faits allégués ».

en indiquant que des visites consulaires leur avaient été rendues. Cependant les deux avocats ne l’entendent pas de cette oreille. Ils estiment que  Sylvia Bongo et son fils aîné Noureddin, tous deux de nationalité française, sont

« victimes de tortures psychologiques et physiques ».

Les deux avocats ont en ce sens formulé une requête à des experts du Haut-commissariat aux droits de l’Homme de l’ONU.



 

Par Pamphile EBO

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