L’affaire Chérubin Okende n’est pas sur le point d’être classée avec son inhumation qui a eu lieu mercredi 20 mars 2024 à kinshasa en République Démocratique du Congo. Pour rappel, les autorités judiciaires ont conclu à un suicide. Une thèse que ne partagent pas de nombreux Congolais parmi lesquels, la famille politique, biologique, du député et ancien ministre des transports, proche de l’opposant Moise katumbi.

Un audio qui pourrait changer tout

Modero Nsimba, ancien ministre du tourisme, arrêté samedi a comparu devant la cour de cassation ce jeudi 21 mars, suite à une diffusion d’un audio controversé sur les réseaux sociaux en rapport avec cette affaire.

 L’audio qui est attribué à l’ancien ministre du tourisme, impliquerait Christian et Jacques Tshisekedi, les frères du président de la République Félix Tshisekedi, ainsi que Christian Ndaywel responsable de l’état-major des renseignements.

Dans l’enregistrement, un homme dit qu’un des frères du président aurait eu un conflit foncier avec Chérubin Okende. Le même frère aurait demandé aux services de renseignement militaire d’arrêter l’ancien ministre des transports qui aurait été cagoulé avant de décéder selon nos confrères de Rfi.

Poursuivi pour « propagation de faux bruits » et « d’imputations dommageables », sa défense a soutenu que le tribunal n’était pas compétent pour juger leur client, car son mandat en tant que député à l’Assemblé Nationale n’a pas été encore validé.             .

Les réquisitoires du ministère public et les éventuelles plaidoiries auront lieu ce vendredi. Toutefois l’ancien ministre du tourisme, s’il reconnait sa voix dans cet enregistrement, ne confirme pas entièrement le contenu. Il dit avoir juste discuté avec un de ses confrères de Jeune Afrique sur les circonstances du drame et qu’il ne se savait pas enregistré.

---