Au cours du Dialogue National Inclusif, qui s’est tenu du 02 au 30 avril, plusieurs propositions ont été faites par les différentes commissions. Des propositions qui avaient pour objectif l’amélioration des conditions de vie des Gabonais. Au sortir de ces assises, plusieurs décisions ont été prises, telle que la création des tribunaux traditionnels et coutumiers.

A chaque conflit sa juridiction

Selon l’histoire, en Afrique, le village représente un territoire de base, avec un chef à la tête de celui-ci. La chefferie selon la tradition se transmet de père en fils, avec un père issu d’une lignée précise. Le lignage est fondamental dans le faite de designer celui qui devra exercer le pouvoir politique et économique selon la tradition au sein du village.

Au Gabon, dans les villages plusieurs conflits en rapport avec la tradition et les coutumes. Dans cas de sorcelleries, d’occupation illicite de terrain ancestraux…Ses conflits qui engagent les familles, les clans…pour en débattre et trouver le fin mot de l’histoire les protagonistes se rendent chez le chef du village, qui sait comment apporter le calme et la sérénité au sein des deux partis.

 

Il faut organiser des renforcements de capacité

Les chefs de village ne sont pas des adeptes du droit, ils agissent selon leur sagesse face au conflit. Bien qu’ayant de l’expérience, ils doivent être briefés sur quelques notions de droit afin de mener à bien cette mission. Avec cette nouvelle décision, les autorités doivent doter les différents chefs coutumiers des moyens afin de les accompagner dans leurs fonctions. Leur expliquer que la loi est tout aussi importante dans la prise de décisions qu'ils auraient à rendre. Les plaignant ou accusés ne seront plus dans l’obligation de rentrer en contact avec les tribunaux civils, car ils auront désormais une institution pour des situations bien précises.

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