« Battre les tambours pour une éducation réformatrice », tel est le thème de la campagne mondiale de l’éducation célébrée la semaine écoulée par le Syndicat de l’Education Nationale, SENA. Les échanges au cours de cette campagne étaient axés sur le financement de écoles publiques, comme il avait été question au forum des Chefs d’Etats et de gouvernements tenus aux Etas Unis en2021. Un appel lancé par le secrétaire général du syndicat des enseignants Magloire Memiaga.

 

Il faut sauver l’école publique gabonaise

 

Les écoles publiques du Gabon accueillent plus de la moitié des enfants dans tout le pays. Des écoles dans lesquelles sont demandées des sommes dérisoires pour permettre l’achat de quelques matériels pour le fonctionnement de celles-ci. Des établissements qui peinent à fonctionner correctement du fait de toutes difficultés qu’elles traversent. Malgré tous les manquements enregistrés les familles modestes sont obligées d’envoyer leurs progénitures dans ces écoles car, n’ayant pas assez de revenus pour les inscrire dans les établissements privés.

En y étant inscrits ils doivent se familiariser avec un milieu souvent difficile pour le déroulement des cours pour plusieurs raisons : effectifs pléthorique, chaleur, manque d’eau, pour ne citer que celles-là. Elèves et enseignants sont donc amenés à supporter des conditions déplorables qui ne favorisent pas l’apprentissage, ce qui est à l’origine de certains cas de décrochage tant pour les élèves que pour les enseignants qui n’arrivent pas à s’épanouir dans de telles conditions.

Il faut rajouter que ces maux minent également l’intérieur du pays, avec en plus de localités dans lesquelles les enfants sont dans l’obligation de parcourir de kilomètres pour regagner les salles de classes. Des journées difficiles pour ces enfants qui arrivent à l’école en état d’épuisement car ayant longuement marché. Dans ses conditions il est impossible de suivre les cours de façon régulière.

Les autorités compétentes sont donc interpellées afin de trouver des solutions rapides pour aider ces écoles en offrant à ces enfants qui représentent l’avenir du pays, un cadre d’apprentissage qui fera d’eux des citoyens accomplis dont le Gabon a besoin.

 

 

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