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AXE BIFOUN – NDJOLÉ : LE MINISTÈRE DU BUDGET RETARDE LES TRAVAUX

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Selon l’entreprise chargée des travaux sur l’axe Bifoun- Ndjolé, les factures impayées sont à l’origine du retard constaté sur l’état d’avancement des travaux.

Le développement des infrastructures routières  est d’une importance capitale dans la stratégie du gouvernement pour améliorer les conditions de vie des populations. Alors que le président de la Transition le Général Brice Clotaire Oligui Nguema s’est engagé à redémarrer les travaux routiers abandonnés par le gouvernement déchu, il est constaté que l’avancement de certains travaux sont retardés par un manque de financement. La preuve le ministre des Travaux publics, le Général Flavien Nziengui Nzoundou a effectué il y a quelques jours une visite d’inspection sur le chantier des routes nationales 1 et 2, notamment les axes Nsilé - Bifoun et Bifoun- Ndjolé afin de s’impregner de l’état d’avancement  des travaux. A son arrivé sur les lieux, il a été constaté un retard dans l’exécution  des travaux  sur cet axe malgré les 8 milliards de FCFA décaissés. À cela s’ajoute les usagers sur ce tronçon qui ne respectent pas la signalisation.

Un retard des travaux dû à des impayés

L’axe Bifoun- Ndjolé n’avance pas car selon l’entreprise adjudicataire, les factures impayées de la part du ministère des Comptes Publics retardent le bon déroulement des travaux. Une situation qui a incité le ministre des Travaux publics à convoquer une reunion avec l’entreprise en charge des travaux pour que des solutions se trouvent rapidement. Le ministre à également indiqué qu’une réunion d’urgence se fera également avec le ministère du Budget qui est pointé du doigt.

Rappelons que les travaux de  l’axe Bifoun- Ndjolé,  voie terrestre la plus empruntée  pour rallier l’intérieur du pays, ont été confiés à l’entreprise Colas et sont financés sur fonds propres de l’État gabonais en partenariat avec la Banque Gabonaise Française Internationale (BGFI).

Investissements dans les infrastructures routières un défi

Selon le Plan National de développement pour la Transition, (PNDT) du gouvernement gabonais, les projets d’infrastructures routières doivent capter 1 333 milliards FCFA (environ 2,2 milliards USD) sur la période 2024 et 2026, à raison de 225,1 milliards en 2024, 601,1 milliards en 2025 et 505,8 milliards FCFA en 2026. Les fonds doivent servir à réhabiliter et aménager les voiries du Grand Libreville et celles des capitales provinciales, ainsi que des chefs-lieux des départements pour ne citez que cela.

Pour rappel, les travaux sur l’axe Nsilé-Bifoun sur la Nationale 1 ont démarré depuis le 1er juin 2023 pour une durée d’exécution de 18 mois. 

 

Par Jeromiale ANGUE

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