L'État du Darfour-Centre au Soudan a décrété dimanche dernier dans la soirée, l'état d'urgence qui s'étendra sur 4 semaines comme l'a indiqué le gouverneur Saad Adam Babiker.

Une décision qui survient suite au conflit tribal qui s'est déroulé la semaine dernière causant ainsi le décès de 24 personnes.

Le conflit a éclaté la semaine dernière entre les tribus arabes des Misseriya et des Aoulad Rached dans des villages proches de Zalingei, le chef-lieu du Darfour-Centre, dans l'ouest du Soudan.

Un conflit qui aurait pour serrer parti d'un vol de mobylette comme l'explique un dignitaire tribal des Misseriya.

Les combats se poursuivent malgré l'état d'urgence comme l'a indiqué Aoulad Rached, un dignitaire de la région.

Selon ce dernier, on observe dans la localité, des maisons incendiées et une situation hors de contrôle malgré l’arrivée des troupes gouvernementales.

 

Les origines du conflit

 

Le vide sécuritaire a été engendré par le coup d’État militaire du général Abdel Fattah al-Burhane en octobre qui a laissé la place à d’avantage de conflits tribaux.

Selon l'Organisation des Nations Unies, c'est plus de 800 personnes qui ont été tuées et 265 000 personnes déplacées.

Rappelons également qu'une guerre avait été déclenchée en 2003 au Darfour entre le régime à majorité arabe d'Omar El-Béchir et des rebelles issus de minorités ethniques dénonçant des discriminations.

Ce dernier avait fait 300 000 morts et 2,5 millions de déplacés en l'espace d'une année selon l'ONU.

Omar el-Béchir se retrouve en prison après avoir été contesté par la rue et l'armée.

Depuis lors, le Darfour reste davantage bousculé par des violences interethniques.

Ces dernières résultent des disputes territoriales ou encore des difficultés d'accès à l'eau potable.

La situation sécuritaire ne semble pas s'améliorer au soudan, le pays brille davantage par les multiples conflits entre les ethnies qui ne cessent d'ôter des vies et qui de ce fait endeuillent de nombreuses familles.

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