Le Conseil National de la Transition et le Parlement provisoire ont pris connaissance de la feuille de route du Premier ministre Saleh Kebzabo. Ce dernier a été désigné au lendemain du dialogue national inclusif qui s'était ouvert le 20 août dernier à N'Djamena. Le programme mis en place par Saleh Kebzabo vise la préparation rigoureuse d'un retour à l'ordre prévu pour la fin de l'année 2024. Ce programme est composé de cinq axes qui résultent ses conclusions du dialogue national inclusif, allant des questions de sécurité au retour à l’ordre constitutionnel. Il prône de ce fait la défense, la sécurité, la paix, la cohésion sociale, la réconciliation nationale et l'organisation d’élections libres, démocratiques et transparentes. Tous ces éléments sont indispensables pour un retour à l’ordre constitutionnel. Le programme s'ouvre la rédaction du projet de la nouvelle constitution suivie par la mise en place d’un nouveau cadre de concertation des partis politiques. Il se poursuivra sur la mise en place de la nouvelle structure chargée de l’organisation des élections et la révision du fichier électoral.

La mise à jour du découpage territorial et l’organisation du référendum constitutionnel ainsi que la mise à jour des textes juridiques relatifs aux élections vont meubler ce chronogramme.

 

Les missions de la transition tchadienne

 

La transition se caractérise comme une période intermédiaire entre deux régimes institués. En général, elle est mise en place dans un pays pour mener à bien le processus électoral. Il veille de ce fait au respect du principe de démocratie et la souveraineté des choix du peuple. La transition durant son temps d'exercice qui est déterminé par la constitution de chacun des pays veille à l'accomplissement des objectifs et des défis du pays. Les défis qui s’imposent au Tchad d’aujourd’hui gravitent autour de la justice sociale et de la répartition des richesses nationales. Sa mission, dans les semaines à venir, consistera à mettre en place la démobilisation et la réinsertion des mouvements rebelles ayant signé las accords de paix de Doha. Les non-signataires de l’accord de Dohales et les mouvements politiques opposants ne seront pas en marge de cette initiative.

Le plus important, c'est de faire en sorte que le pays travaille, 24 mois de travail et non 24 mois au travail comme l'a souligné Saleh Kebzabo.

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