Le président Ali Bongo a dépêché mardi son ministre des Affaires étrangères, Hermann Immongault au Nigéria, dans l'optique d'affirmer le soutien du Gabon à l’égard de la Cedeao sur la poursuite des sanctions vis-à-vis des militaires nigériens.

Selon le message porté par le ministre gabonais des affaires étrangères, les prises de pouvoir par la force n’ont pas leur place dans la gouvernance démocratique des États.

Ainsi, lors de sa rencontre avec le président du Nigéria, et président en exercice de la Cedeao, Bola Ahmed Tinubu, le ministre gabonais a indiqué que le président Bongo et la Ceeac condamnent fermement le coup d’État au Niger.

"Le président Ali Bongo m’a envoyé ici pour vous dire qu’il soutient la Cedeao et votre leadership dans ce que vous faites pour assurer la restauration de la gouvernance démocratique au Niger. Tout ce qui se passe en Afrique de l’Ouest affecte l’Afrique centrale. Mon Président joint ses efforts à vous et à la Cedeao pour trouver une solution à la crise dans la Cedeao",

a-t'il indiqué.

En rappel du coup d'État au Niger

Depuis le coup d'état perpétré au Niger, la CEDEAO ne cesse de programmer des réunions afin de trouver les solutions à la crise.

À l'exemple de cette réunion militaire, initialement prévue le 12 août, qui avait été repoussée pour  finalement se dérouler les 17 et 18 août à Accra, la capitale ghanéenne, selon une source militaire régionale et une source au sein de la Cedeao.

Elle se tiendra une semaine après la décision de l'organisation de déployer une force en attente afin de rétablir dans ses fonctions Mohamed Bazoum.

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