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LIBREVILLE: LE PHÉNOMÈNE D'ABSENCE DE JETON PREND DE L' AMPLEUR

LIBREVILLE: LE PHÉNOMÈNE D'ABSENCE DE JETON PREND DE L' AMPLEUR
Depuis déjà quelques temps, le phénomène du manque de pièce dans le Grand Libreville se fait ressentir et constitue un handicap pour les usagers qui peinent à accéder aux transports , ou à faire leurs achats.

Le problème se précise de plus en plus, triste a été de constater que ces derniers temps, l’emprunt d'un transport ou l'achat d'un article devient un exercice complexe qui nécessite beaucoup d’effort car la monnaie en terme de pièce se fait de plus en plus rare dans la capitale.

D'un côté, les chauffeurs de taxis n'ayant presque souvent pas de pièces, refusent de prendre à bord de leurs véhicules les clients sans jeton et de l'autre côté, les clients se plaignent non seulement du fait que toute leur monnaie s'en vont dans les caisses des taximan qui en retour n'acceptent pas de les transporter lorsqu’ils n'en possèdent plus, mais également du fait que les pièces deviennent un trésor précieux, rare dans toute la capitale. 

Cela se fait même ressentir avec les commerçants qui parfois, lorsqu'un client veut acheter un article sans jeton, il lui est impossible d'effectuer l'achat, et si se dernier avait déjà reçu l'article sans avoir préciser son manque de monnaie au commerçant, dans la plus part des cas, soit le client s'en va chercher la monnaie surtout si il est vraiment dans le besoin de l'article, ou celui-ci se voit obliger de laisser l'article.

Aussi, dans les grandes surfaces telles que Ckdo, prix import et bien d'autres, au sein desquelles les caissières en manque de pièces, proposent toujours des boites d'allumettes ou des chewing-gums aux clients afin de remplacer la part de monnaie manquante. Les pharmacies aussi ne sont pas exceptées de ce fait. 

Est-ce une rupture de la Beac ? 

 

C'est à croire qu'il n'existe plus de pièces dans ce pays, pourtant le Gabon vient de varier sa monnaie en mettant en circulation de nouveaux billets de banque. Cette variation devrait être une opportunité pour la Beac de pouvoir multiplier des pièces de monnaie de telle sorte qu'il n'en manque pas ou que l'on ne soit pas à la recherche. 

Jusqu'ici, l'on se demande toujours si le problème se pose uniquement au niveau du Gabon, plus précisément à Libreville, ou il est aussi vécu dans toute l'Afrique centrale dont la monnaie est gérée par la Beac.

Par Mouckagny Desy

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