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LITIGE FONCIER AU PK 12: UN JUGEMENT DE SALOMON ATTENDU

LITIGE FONCIER AU  PK 12: UN JUGEMENT DE SALOMON ATTENDU
Un litige foncier oppose une dame dénommée Koumba à ses locataires au PK 12. La bailleresse a succombé aux propositions alléchantes d’un homme d'affaires libanais. Elle a décidé de lui vendre son terrain. Les locataires qui sont des commerçantes refusent de quitter les lieux quelque soit les menaces.

Au  PK 12, à cheval entre le 6ème arrondissement de la commune de Libreville et le 3ème arrondissement de la commune de Ntoum, il y a du feu sous la cendre.  une dame est sur le point de revendre son domaine à un opérateur économique libanais afin de s’en mettre plein les poches. 

La dame Koumba en question qui se réclame être la propriétaire du terrain est incitée par un homme d’affaires libanais qui lui a promis de sommes d’argent alléchantes. 

Elle n’avait pas eu d’autre choix que de céder aux sirènes. Ses locataires qui exercent notamment dans le commerce ont été prises à revers lorsque la dame a publié un préavis sommant ces locataire de quitter les lieux sans délai. La raison est que le bâtiment et l’espace qu’elle prête à ces locataires serait  en voie d’être vendu en catimini à cet opérateur économique, selon Gabon Télévision. Les locataires n’ont pas attendu pour observer un mouvement d’humeur. Ils menacent de ne pas déménager quelque soit les sommations. Ils disent que leur bailleur ne dispose d’aucun papier d’aucun document qui montre que la parcelle est sa propriété. Ils payaient d’ailleurs les reçus quotidiens à l’administration communale. Ils imaginent que la dame les escroquait puisqu’ils payaient également la location à ladite dame. 

La dame Koumba pour sa part tient mordicus cette parcelle est sa propriété. C’est elle qui a investi cet endroit. Elle n’a de compte à rendre à personne même pas au maire. Alors si elle décide de vendre ou de brûler sa propriété, personne n’a le droit de l’empêcher. Elle clame qu’elle possède les documents qui attestent que ce terrain est le sien. 

L’argent achète tout 

Le son de cloche est différent de l’autorité municipale qui estime que dame Koumba s’arroge un droit qui n’est pas le sien. Elle usurpe ce droit.   « En bordure de la nationale, il y a des normes en termes de mètres, c’est 60 mètres de part et d’autre de la voie principale. Étant donné que le site en question a une emprise sur le domaine communal sur le domaine public, c’est la mairie qui devrait en principe s’en occuper. Et si il y a également un empiètement sur le terrain de la dame il faudrait que le travail se fasse entre les deux parties. Elle ne peut pas décider de but en blanc de demander à ceux qui exploitent de façon provisoire cet espace l de partir parce qu’une tierce personne serait venue lui faire une proposition ».

Voilà un autre problème foncier qui met à nu les carences de l’ANUTTC à réglementer le foncier au Gabon. 


 

Par Pamphile EBO

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