Le ministre des Transports, le capitaine de Vaisseau Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma, a rassuré les Gabonais sur ceux qui cherchent  les installations de FlyGabon. Il a tenu à calmer ceux qui disent qu’il fallait attendre encore un peu pour créer une vraie compagnie aérienne. Il leur a expliqué comment l’organisation est huilée. En fait là où se trouve Afrijet systématiquement Flygabon va se déployer. Or Afrijet est une compagnie solide. Les vols commerciaux vont commencer en juillet 2024, a-t-il assuré. “Les aéronefs sont  prêts à voler ici au Gabon. Nous pensons que courant mois de juin, les premiers vols commerciaux avec les aéronefs frappés aux couleurs Flygabon “ devraient commencer leurs pérégrinations dans le ciel gabonais. 

 

Il a présenté l’urgence qu’il y avait à créer une compagnie aérienne. Puisque certains Gabonais estiment qu’il fallait d’abord construire des routes bitumées, avant d’acquérir des avions. Il a montré la nécessité de créer une compagnie si petite soit-elle afin d’attirer et de capter les investisseurs capables de créer des emplois.  “ Il y a des investisseurs qui parfois veulent aller à l'intérêt du pays rapidement. Et toucher du doigt les réalités.  Quand ils pensent à faire 6 heures de route cela les décourage un peu du coup. L’existence de Fly Gabon prend  tout son sens “. Les vols commerciaux domestiques vont aussi rendre des services inestimables à la population.  “Nous pensons qu'il va jouer un rôle assez important sur les populations gabonaises. Il faut voir qu'on avait délaissé totalement nos aéroports. Mais comprenez qu’on a parfois eu des urgences qu'on a pas pu résorber. Je pense que Flygabon  en cas de maladie ou de gravité peut rapidement se déployer en une heure dans un aéroport éloigné et peut récupérer des personnes et les ramener vers Libreville donc je pense que Flygabon a tout son sens au-delà de l'aspect représentativité. Mais sur un plan économique  et social Flygabon aura aussi un rôle important “, a affirmé le membre du gouvernement. 

ATR veille sur son label 

Il a rassuré les Gabonais sur la fiabilité des aéronefs. Les avions à hélices ne doivent pas inquiéter les usagers. Ce sont des avions tout neufs.  “Il y a un autre qui a 5 mois d'âge. L’autre est utilisé depuis 8 ans.Mais seulement pour les récupérer ATR veut faire respecter son nom son  label”, a déclaré  Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma.

Pour le ministre des Transports, lesdits avions devaient être sur le sol gabonais depuis quelque temps. Mais l’usine ATR ne laisse pas voler ses avions facilement sans avoir effectué tous les contrôles de routine et inopinés nécessaires. Ce sont ces différents  contrôles qui prennent du temps.  

 

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