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500 FCFA DE PLUS SUR LES TARIFS DE CANAL + : LAURENCE NDONG AUDITIONNÉE

500 FCFA DE PLUS SUR LES TARIFS DE CANAL + : LAURENCE NDONG AUDITIONNÉE
Le ministre de la Communication Laurence Ndong, a été auditionné le mercredi 19 juin 2024, par la Commission de la planification, de l'aménagement du territoire, des infrastructures, des travaux publics, de la communication et de l'innovation de l'Assemblée nationale de transition, en vue d’apporter des éclaircissements sur trois questions de grande importance.

Laurence Ndong Mengue-Me-Nzoghe épouse Ndong, ministre de la Communication et des médias porte-parole du gouvernement a été auditionnée récemment par la commission de la planification, de l'aménagement du territoire, des infrastructures, des travaux publics, de la communication et de l'innovation de l'Assemblée nationale de transition, afin d'apporter des éclaircissements sur trois questions : la convention liant l'Etat gabonais à Canal+; l'augmentation de 500 CFA de l'abonnement mensuel Canal+ ; l'accès à l'information des populations sur l'ensemble du territoire, selon le service communication du ministère de la Communication et des médias.

Sur l'augmentation de 500 FCFA de l'abonnement mensuel de Canal+ , la ministre de la Communication et des médias a indiqué que celle-ci repose, selon l'opérateur, principalement sur deux facteurs à savoir : la recrudescence du piratage des contenus de Canal+ et la hausse des coûts des facteurs de production.

En ce qui concerne principalement le piratage, depuis une dizaine d'années les contenus des opérateurs de télévision à péage sont mis à disposition du grand public par des pirates de type câblo-opérateurs. En 2018, ces pratiques illégales se sont fortement accentuées avec la prolifération des boîtiers internet IPTV diffusant des bouquets d'accès à de milliers de chaînes dans toutes les langues y compris '' LES BOUQUETS CANAL +''.

Le siphonage de la base clients aurait mis CANAL + GABON dans une situation difficile 

En définitive, l'effet conjugué du siphonage de la base clients ainsi que l'augmentation des facteurs de production et du coût des autres intrants, auraient mis CANAL + GABON dans une situation difficile nécessitant l'augmentation de ses tarifs. 

S'agissant de la convention qui lie l'Etat gabonais à Canal+ le ministre de la Communication et des médias a indiqué que celle ci énonce en son Article 1, les conditions dans lesquelles l'État gabonais autorise CANAL+ INTERNATIONAL à assurer la commercialisation sur le territoire par l'intermédiaire de sa filiale CANAL+ Gabon et/ou des distributeurs agréés.

Le ministre de la Communication et des médias a annoncé qu'une première réunion de mise au point impliquant les acteurs susmentionnés a été convoquée afin d'inviter et de sensibiliser les parties sur le respect des clauses contractuelles. 

Les chaînes Ngori vont être bloquées 

A cet effet, la HAC a indiqué que des mesures techniques en vue d'améliorer son dispositif de lutte contre le piratage dans l'audiovisuel seraient en bonne voie grâce à une convention qu'elle doit signer avec l'ARCEP. En attendant une solution définitive, Laurence Ndong Mengue-Me-Nzoghe, a invité la direction de CANAL + à faire des efforts sur le plan organisationnel, afin que la dernière hausse des prix des abonnements soit annulée.

La première a déjà touché plus de 25 localités

Enfin pour ce qui est de l'accès à l'information des populations. Sur l'ensemble du territoire, le ministre de la Communication et des médias a tout d'abord présenté le Groupe d'intérêts publics (GIP) issu du consortium entre la Poste SA et Télédiffusion du Gabon créé pour l'implémentation des services dans les zones blanches, indique le communiqué du service communication du ministère de la Communication. Ces deux entités entièrement gabonaises, opèrent sous la tutelle du ministère de la Communication et des médias. Cela dit, Laurence Ndong a souligné que le GIP PTSU a pour objectif, la fourniture des services dans les zones blanches, afin d'assurer une couverture universelle globale. Cette opération se déroulera en deux phases avant la fin de l'année 2024. La première a déjà touché plus de 25 localités. La seconde phase prévoit aussi de toucher 25 localités. A terme la couverture des zones blanches touchera 200 villages à travers le pays.

 

Par Pamphile EBO

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