Le poste de la CPG n'est plus vacant. Après 2 mois sans président, le nouveau dirigeant de cette Confédération a finalement été désigné. C'est lors d'un Conseil d’administration tenu le  vendredi 29 juillet 2022, qu'Henri Claude Oyima a été choisi  pour diriger la Confédération Patronale Gabonaise (CPG). Pendant son mandat, le nouveau capitaine devra remettre en marche les chantiers inachevés de son prédécesseur. La relance de l’économie, sujet crucial pour les entreprises, le renforcement du rôle de la CPG en tant que groupe d’influence économique auprès des pouvoirs publics et l’amélioration continuelle du climat des affaires, tels sont ses nouveaux combats. Réorganiser cette institution sera donc son nouveau défi.

Rappelons que le financier gabonais avait  également présidé la Confédération Patronale Gabonaise de 2005 à décembre 2013.

 

Profil Henri-Claude OYIMA

Oyima commence sa carrière à la Citibank de New York où il ne restera qu’un an. Débutant sa carrière à la Citibank de New York ,Oyima rejoint en 1982 la filiale gabonaise de la banque américaine. En 1983, il intègre la banque Paribas Gabon où il est nommé directeur général adjoint. Deux ans plus tard, en juin 1985, il est nommé directeur général puis, en mai 1986, administrateur-directeur général. À  29 ans il décide de fédérer plusieurs acteurs autour d’un projet de reprise de l’établissement dont la maison-mère a décidé de se retirer du marché local, et qui sera rebaptisé Banque Gabonaise et Française Internationale (BGFIBank) en 1996. En 2007, il crée BGFI International à Paris qui devient l'aile européenne de cette banque à la fois commerciale, d'investissements, et assure des services financiers divers et d'assurance. En 2015, il franchit un nouveau pas en décrochant l'extension de l'agrément de BGFI International aujourd'hui désignée.

Il remplace à ce poste Alain Bâ Oumar qui avait décidé contre toute attente « d’écourter son mandat pour raisons personnelles ».

 

Raisons du départ de  Bâ Oumar

Acculé, Alain Bâ Oumar avait présenté sa démission, à l’issue d’un Conseil d’Administration au siège de la CPG le vendredi 20 mai à Libreville. Selon des sources il n’aura pas survécu à la crise qui secouait l’organisation depuis un temps. Sa démission avait d'ailleurs  fait suite à une polémique relayée par ses détracteurs, l'accusant d’une gestion ‘‘scabreuse’’ de l’organisation, celle notamment chargée de défendre les intérêts des patrons d’entreprises. Prenant acte de cette décision, le Conseil d’Administration avait donc mis en place une Commission Électorale et une Commission Dialogue qui disposaient  d’un délai de deux mois pour aboutir à l’élection du nouveau Président de la CPG. Alain BA OUMAR, premier président de la CPG élu par suffrage, était  membre du bureau exécutif de la CPG depuis plus de 3 ans en charge du pôle des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). C’est cette expérience managériale et ce leadership qu’il avait l’ambition de mettre à la disposition de la Confédération Patronale Gabonaise CPG qu’il dirige depuis le 24 février 2017. Son ambition pour la CPG n'a donc pas porté ses fruits. PDG de IG TELECOM SA (anciennement appelée Internet Gabon), société qu’il a créée en 1996, après avoir exercé pendant sept ans aux Etats-Unis d’Amérique.

Rappelons que La Confédération Patronale Gabonaise est un regroupement d’entreprises représentant près de 70% du PIB et 80% de l’emploi formel au Gabon qui œuvre pour promouvoir les actions et le développement des PME/PMI, pour défendre les intérêts économiques de ses adhérents et de participer aux négociations avec les pouvoirs publics.

Prenant acte du bilan de gestion du Bureau exécutif présidé par Alain Bâ Oumar, le Conseil d’Administration a arrêté les comptes de l’année 2021 avec un résultat positif d’environ 20 millions de francs CFA.

 

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