ATELIER SUR LA GESTION DES DÉCHETS BIOMÉDICAUX
La Direction Générale des Établissements et Prestation de Santé (DGEPS), sous l'impulsion du ministre en charge de la Santé et des Affaires sociales Guy Patrick Obiang Ndong a mis en place au cours de la journée du 21 septembre un atelier de partage portant sur la gestion des déchets biomédicaux. Cette séance de travail à vocation didactique a été convoquée dans l'optique de garantir une gestion correcte et sécurisée des détritus liés aux différentes activités médicales dans les structures sanitaires publiques de la place. Ce qui permettra alors de limiter les risques environnementaux et sanitaires auprès des populations. Selon la Directrice Générale de la DGEPS Alice Bertille Bikissa Nembe, cet atelier qui se veut aussi formateur permettra d'établir un cadre de traitement de déchets conforme aux différentes réglementations et textes en vigueur.
La gestion des déchets biomédicaux
La gestion des déchets biomédicaux relève du domaine de la santé publique, les populations ne doivent jamais être exposées à ce type de déchets, c'est pour cela que des dispositions sont établies de facto pour protéger au même titre la population et l'environnement. Relevons qu'au Gabon les déchets biomédicaux dangereux s'élèvent à environ 4,5 tonnes produits chaque mois par l'ensemble des établissements de santé de Libreville. Ces derniers par manque de structures de gestion adéquate sont alors déversés au niveau de la décharge de Mindoubé où ils représentent un risque infectieux, toxique et traumatique pour les populations vivant dans cette partie de la capitale.
Ces résidus biomédicaux libérés dans la nature contribuent à la pollution environnementale mais aussi à la diffusion de plusieurs virus et bactérie dans la nature causant ainsi des maladies chez les populations alentours. La gestion des déchets biomédicaux constitue une véritable priorité compte tenues des préoccupations environnementales du moment. Pour un pays qui prône en faveur de la protection et de la préservation des écosystèmes, cette gestion de déchets issus de la médecine publique n'honore pas les objectifs établis par le gouvernement.
Vivement que les autorités compétentes se penchent véritablement sur la question, ce qui ne sera observable qu'à travers des évolutions concrètes.